L'histoire :
La télévision étant allumée au commissariat, tous ceux qui y sont apprennent avec stupéfaction que le peintre a avoué le meurtre de Risa et Hikaru. Miroku ne peut s’empêcher d’avoir un sourire triomphant et c’est d’un air goguenard qu’il dit adieu à M. Goï. La police est quant à elle perplexe car cela manque de logique et de cohérence : non seulement le peintre avait un bon alibi, mais en plus il n’a pas l’air assez malin pour s’être envoyé l’argent par courrier. Pour les policiers, il est évident qu’il se trame quelques chose de pas net et la soudaine apparition de l’avocat de la Maedima corporation qui a passé la nuit chez le peintre ne fait qu’attiser leurs soupçons. Quant à M. Goï, il est destitué de l’affaire et tous les dossiers sont confiés au MPD. Il semblerait que des instances haut placées veulent rapidement en finir et que le peintre n’est qu’un bouc émissaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume s’attache à nous montrer que Miroku est tiré d’affaires : grâce au carnet de clientèle de Hikaru, il a pu faire du chantage en haute instance et le peintre se retrouve obligé d’avouer un crime qu’il n’a pas commis. Puis, comme l’indique le titre du volume, c’est l’heure des confessions puisque Miroku décide de tout avouer à Ethika à propos du double-meurtre et des raisons qui l’ont poussé à faire cela. Là, le jeune homme nous dévoile toutes ses pensées, ses aspirations, sa déception et sa médiocrité. Si le jeune homme nous réserve quelques surprises quant à son état d’esprit, la plus grosse surprise vient de la réaction d’Ethika face à tout cela. La demoiselle devient alors un personnage encore plus complexe et intéressant, la relation entre ces deux êtres prenant alors une tournure étrange, entre attraction et peur, et cela offre une nouvelle dimension à l’intrigue. A la fin du volume, deux voies possibles s’offrent à Miroku et on a très envie de voir laquelle il va choisir. Le rendez-vous est pris pour le prochain volume.