L'histoire :
Sakuya est sur son petit nuage depuis qu’elle a vu les feux d’artifice avec Chihiro et c’est dans la bonne humeur qu’elle organise le prochain rendez-vous pour le club. Le soir dit, Sakuya et Sei sont les deux premières à arriver et l’ambiance va rapidement tomber à l’eau : Sei demande à Sakuya de laisser tomber Chihiro car celui-ci a déjà une petite amie à Tokyo et c’est elle qu’il voit à travers Sakuya. C’est à ce moment qu’arrivent Chihiro et Yuuri, les deux jeunes gens ayant entendu leur terrible conversation. Sei demande alors à Chihiro d’avouer que Sakuya n’est qu’un substitut et, à la surprise de tous, c’est Yuuri qui lui demande de se taire et de s’excuser. La demoiselle refuse et, pendant que Chihiro s’en va, elle donne à Sakuya une enveloppe contenant les informations sur le passé du jeune homme avant de partir elle aussi. Un peu plus tard, Sakuya se sent complètement nulle : elle a lu ce que contenait l’enveloppe et, même si elle l’a fait par amour, elle regrette d’avoir cédé à la curiosité. Finalement, elle décide d’aller parler à cœur ouvert avec Chihiro, sans savoir que ce dernier est sommé par Yuuri de s’expliquer avec elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier chapitre de ce volume commence fort : Sei dévoilant enfin ce qu’elle a trouvé sur Chihiro, Sakuya découvre le passé d’un jeune homme épuisé par la vie et que sa meilleure amie lui demande d’abandonner. Vous l’aurez compris, l’heure est aux révélations et aux choix, plutôt difficiles pour certains, et l’auteur nous plonge au cœur des réflexions de ses personnages. Si Sakuya est toujours plus ou moins au creux de l’intrigue, ce sont surtout Sei et Chihiro qui sont mis en avant : d’un côté, la demoiselle nous dévoile une facette sombre et étonnante et, de l’autre, le jeune homme se rend compte à quel point Sakuya lui rappelle le passé tout en lui donnant envie d’avancer. Disparus dans le volume précédent, les gags reviennent timidement mais s’avèrent efficaces. Tout en légèreté mais faisant bien transparaître l’ambiance triste du récit, les dessins sont quant à eux tout à fait sympathiques. Bref, on est une fois de plus conquis et on en redemande volontiers.