L'histoire :
Depuis que Yuuri lui a fait des insinuations sur sa relation avec Saki, Sei est particulièrement énervée. Ce matin, elle croit avoir enfin retrouvé son calme mais cela ne dure pas longtemps. En effet, quand Saki pose sa main sur le cou de la demoiselle pour lui enlever un fil qui dépasse de son col, elle se met à hurler. C’est donc de très mauvaise humeur qu’elle arrive en cours. D’ailleurs, il suffit que Yuuri l’appelle par son prénom pour qu’elle s’emporte et décide de sécher les cours : elle feint alors d’avoir mal au ventre pour se reposer à l’infirmerie. Après les cours, Saki l’accueille avec joie mais cela renforce l’agacement de la demoiselle qui finit par fuguer. Elle se rend alors chez Sakuya qui va l’aider à réaliser la nature de ses sentiments...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les demoiselles sont à l’honneur ici puisque Sei est au cœur de l’intrigue durant la première moitié du volume avant de passer le relais à Sakuya. En ce qui concerne la première de ces jeunes filles, elle réalise qu’elle est amoureuse de Saki (son majordome) et cela la met dans une rage folle car elle n’arrive pas à contenir ses sentiments. C’est bien évidemment l’amour qui fait des siennes mais, loin d’être uniquement sentimental, le scénario apporte quelques pointes d’humour qui dynamisent le récit, notamment dans les accès de violence de Sei. Il est vrai qu’on se doute aisément du dénouement de ce passage mais la folie de la jeune fille nous emporte sans peine et on reste accroché à la lecture. Pour ce qui est de Sakuya, le ton se radoucit - tout comme le rythme - et ce sont les réflexions et mises au point qui font l’intérêt cette partie : la demoiselle se demande si elle n’est pas perdante dans l’histoire mais parvient néanmoins à faire le point sur ses désirs. Un peu plus léger, ce passage là est très agréable à suivre et nous promet déjà des moments poignants. Quant aux graphismes, si ceux-ci sont toujours aussi aériens (peut-être même un peu trop), on remarque que l’auteur a apporté un soin tout particulier à la mise en scène et on retiendra notamment quelques planches aux allures d’illustrations. Le charme opère en tous cas sans problème dans ce huitième opus et on passe donc un bon moment.