L'histoire :
Akihiro joue avec ses amis à la guerre mais ils sont interrompus par une vieille femme surnommée « la mamie aux 100 prières ». Tous les jours, celle-ci répète en effet le même rituel consistant à faire 100 allers-retours d’un endroit spécifique jusqu’à l’autel du temple où elle fait une prière à chaque fois. Les garçons décident d’attendre qu’elle ait fini mais ils se lassent. Finalement, Akihiro se retrouve tout seul et il s’apprête à partir lui aussi quand il voit la vieille femme s’écrouler. Cette dernière s’est tordu la cheville et Akihiro lui propose donc son aide. Il insiste même pour la porter et l’aider à finir ses 100 prières. Pour le remercier, la mamie l’invite alors à manger : elle lui offre un délicieux riz au curry et lui propose de venir tous les jours. Le petit garçon accepte avec joie mais le rêve ne va hélas pas durer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En s’intéressant à de nouveaux personnages (une mamie qui fait des prières et une fille qui ressemble à un garçon), la première moitié de ce volume se montre sympathique mais ne fait pas avancer grand-chose. On voit surtout qu’Akihiro a un peu gagné en maturité et se montre plus serviable pour les autres mais cela est tout de même peu mis en avant. Cependant, la deuxième moitié de ce volume nous dévoile pleinement la générosité du garçon qui va se démener pour les personnes les plus importantes de sa vie : il veut remporter la récompense d’un concours pour acheter des lunettes à sa grand-mère, il fait tout pour remonter le moral de Nanri quand celui-ci se sent minable et il pousse son professeur à se déclarer à celle qu’il aime. Non seulement les histoires sont bouclées, mais en plus la fin se tourne vers l’avenir, nous permettant ainsi de laisser tout ce petit monde tranquille en ayant l’impression d’avoir partagé avec eux un moment intense en émotions. Comme à l’accoutumée, on s’immerge facilement dans l’histoire et tous les personnages sont attachants, la lecture étant toujours agréable. Au final, cette série largement autobiographique aura été un plaisir du début à la fin et on remercie les auteurs de nous avoir permis de voyager dans la ville de Saga le temps de ces volumes.