L'histoire :
Azuma participe au tournoi des nouveaux employés engagés par la plus grande chaîne de boulangerie de Tokyo, Pantasia. Ses enjeux : obliger la petite peste de la maison mère, Mizuno, à s'adresser enfin normalement à sa demie-sœur Tsukino - responsable de la filiale où il travaille - et bien sûr faire triompher en toutes circonstances son art de la préparation boulangère improbable ! Ignorant qu'il est de la cuisine, hors du cadre strict de la préparation du pain, le voilà qui suit un cours de mise à niveau express... en nouilles sautées. Son ami et collègue, Kawachi, de son côté apprend à la dure à se donner à son meilleur niveau quel que soit son adversaire... Les rounds se succèdent et les créations d'Azuma, toutes aussi originales que délicieuses, mettent à l'agonie le palais et les articulations du chef d'équipe Kuroyanagi, juge aussi souple physiquement qu'humainement impitoyable. Comment Azuma pourrait-il toutefois battre sur le plan artistique le grand expert du pain décoratif qui se cache sous le masque de « Panda », la créature de Mizuno ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'auteur part sur la base archi-classique du concours : adversaires, tactiques, duels. Ce cadre posé, les recettes du personnage principal sont toujours aussi délirantes et les personnages tous fondamentalement tordus – allergiques à l'humour japonais, vous êtes prévenus. Espérons que la série pourra rester aussi « fun » encore un moment malgré sa thématique a priori limitée. Au niveau du trait, c'est honnête, mais l'auteur ne sait visiblement dessiner qu'une seule femme, toujours la même - à la coiffure et au facteur d'échelle près. Les décors ne sont pas très détaillés, et le réalisme n'est pas franchement au rendez-vous. Quoi qu'il en soit, l'auteur et l'éditeur nous gâtent : le tournoi est précédé de deux histoires courtes humoristiques qu'on vous laisse savourer - dont une autoparodie franchement réussie du premier tome de la série - et s'achève sur trois planches en couleurs. Quand on finit ce tome, le réalisme et la variété des dessins semblent beaucoup moins importants : on aimerait surtout mettre la main sur la suite et rigoler encore un peu...