L'histoire :
Depuis sa plus tendre enfance, Shadow a un don incomparable pour l’imitation. Pour s’intégrer à ses camarades, il avait imité un joueur de base-ball, reproduisant ses plus célèbres poses à la perfection. Mais hélas, il ne savait pas jouer lui-même au base-ball et finît donc par être rejeté. Un jour, en visionnant des images du mime Marceau, il eu une véritable révélation en découvrant l’art du pantomime. Grâce à son don, il connut la gloire mais de façon éphémère, car son pantomime n’avait pas d’âme. Il était en train de se lamenter sur son sort lorsqu’un homme répondant au nom de Kirasaki se présenta à lui. Ce dernier lui fit une offre plutôt inhabituelle : copier sa technique de boulangerie pour devenir le numéro un mondial. En l’entraînant pour la finale de la coupe de Monaco, Kirisaki lui apprend alors comment fabriquer un pain qui lui fera envoyer le jury dans l’espace. Pendant ce temps-là, tandis qu’Azuma se prépare seul pour la finale, ses amis cherchent déjà un pays qui pourrait les accueillir en cas de défaite du jeune homme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici enfin le dénouement du concours de boulangerie de Monaco qui durait depuis déjà un bon moment. Malgré une fin relativement prévisible, l’auteur nous a réservé quelques surprises plutôt sympathiques. En tête de ces détails agréables, on retrouve un hommage à Leiji Mastsumoto dans une parodie de Galaxy Express 999 (paru aux éditons Kana). Les réactions de Pierrot sont toujours aussi incroyables et poussent le délire à son paroxysme, avec des voyages dans l’espace et le temps ! Concernant les dessins, ils sont de bonne facture, comme à l’accoutumée, mais on regrette le découpage trop classique. Les personnages sont très expressifs et les œuvres boulangères sont particulièrement travaillées. Les décors aussi sont assez bien soignés mais leur présence fait souvent défaut. Autre bonus (surtout pour ces messieurs) : la planche de coloriage avec une Tsukino en maillot de bain. Etant donné le retournement de situation en fin de volume, notre curiosité est attisée et l’on a comme toujours hâte de voir la suite.
