L'histoire :
Tsukino rentre dans le bureau du PDG et a une surprise de taille : Azuma et ses deux coéquipiers sont nus, en train d’avoir une séance d’acupuncture capillaire effectuée par Tsubozuka. La demoiselle aimerait aussi avoir le droit à un massage mais, lorsque Kawachi propose ses services, celui-ci passe pour un pervers. Ce dernier décide alors de changer de sujet et aborde le thème de la deuxième manche du jeu télévisé. Leurs prochains adversaires seront un trio masculin : il s’agit en fait des autres membres du groupe CMAP. Au même moment, Yukino fait la rencontre de ces trois jeunes hommes et se rend compte qu’ils ne s’entendent pas du tout entre eux, bien que cela ne se voit pas le moins du monde à la télévision. La jeune femme commence à être exaspérée lorsqu’arrive M. Kirisaki qui résout le problème : chacun aura sa propre mission à réaliser pendant l’épreuve, ce qui fait qu’ils n’auront pas besoin de se parler ni de partager quoi que ce soit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus nous avait déçus de par son manque d’originalité pour relancer la série, mais ce nouveau volume regagne en intérêt. Certes, on est toujours dans le tournoi mais, au moins, les épreuves sont moins longues (même pas un tome entier) et sont toujours aussi instructives. Cette fois, c’est la ville de Saïto qui est mise à l’honneur avec sa mangue de luxe et ses haniwas (des figurines funéraires). En plus d’une grande quantité d’informations culinaires, les gags et les jeux de mots sont très nombreux, même si l’effet comique n’est pas toujours au rendez-vous. Par ailleurs, on a toujours les mêmes remarques par rapport aux dessins : le trait est fin et soigné, le tramage maîtrisé, mais le découpage est désespérément banal et, malgré une présence assez rare, les décors sont travaillés. Les personnages sont particulièrement expressifs, notamment le jury du tournoi, ceux-ci ayant la grimace et le sourire faciles. Ce nouveau volume regagne donc en intérêt, malgré un manque de suspense pendant le déroulement du tournoi.