L'histoire :
C’est l’heure de la septième manche et l’équipe de Pantasia peut enfin découvrir son nouvel adversaire : un petit garçon très boudiné. Kanmuri est persuadé de l’avoir déjà vu quelque part mais Kawachi n’a pas le moindre souvenir d’un tel grassouillet. Le lieu où se déroulera le prochain match ainsi que son thème sont enfin dévoilés : il aura lieu à Higashison, un petit village d’une région dans l’est d’Okinawa, et les deux équipes devront fabriquer un pain « aussi bon que le soleil levant ». A la fin de l’émission, Kawachi et Azuma sautent de joie : l’idée d’aller à Okinawa leur évoque plage et maillots de bain ! Cependant, Kanmuri n’est pas aussi heureux qu’eux et reste concentré sur le jeu télévisé et l’identité de leur adversaire. En croisant ce dernier dans un couloir du studio, Azuma fait remarquer qu’il ressemble à un cochon et cela fait enfin tilt chez Kanmuri : Higashison est réputé pour son porc Agû et leur adversaire est donc probablement un expert porcin. C’est alors que celui-ci se joint à leur conversation et révèle sa véritable identité : il s’agit de Katsuo, l’un des anciens rivaux de Kawachi lors du tournoi des nouveaux artisans, mais il est depuis presque littéralement devenu un cochon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On remarquait l’inutilité de Kawachi dans le tome précédent (même les personnages le traitaient de boulet), mais ses amis ont maintenant décidé de le pousser un peu et de lui redonner confiance. Hélas, même si le jeune homme est au centre des attentions, on voit clairement que Kanmuri et Azuma sont là pour lui dicter subtilement des idées et cela finit de tuer le suspense pour le match : leur vilain adversaire est un gros porc (au sens littéral du terme) expert en cochon, mais le gentil Kawachi a la confiance de ses amis pour puiser sa force… Les évènement sont donc très prévisibles et les rebondissement sans surprise, si ce n’est la réaction de Monsieur Kuro qui tourne à la parodie de Dragon Ball Z (le coup du singe géant étant du coup remplacé par un cochon). A l’instar du scénario, le découpage manque de dynamisme et le reste des graphismes se montre assez classique (même si c’est très correct). Au final, ce volume manque de suspense et nous prouve que, contrairement au proverbe, tout n’est pas bon dans le cochon.
