L'histoire :
Atsuki annonce à Kyoko qu’il refuse d’aller porter secours à son frère Kazuki, sauf si la demoiselle lui promet de n’aimer que lui. Kyoko ne sait pas quoi répondre car elle est troublée par les yeux du jeune homme et se contente de baisser la tête. Atsuki en profite pour lui voler de force un baiser mais Kyoko ne s’est pas vraiment débattue et éprouve un peu de culpabilité. Au royaume des ténèbres, Hypnos est heureux de voir que le sang de Kazuki a permis aux fleurs d’Agreya de reprendre vie. Seulement, il faut encore qu’Atsuki vienne au royaume pour que la résurrection d’Agreya puisse avoir complètement lieu. Kazuki tente de raisonner Hypnos en lui faisant comprendre qu’Agreya ne voudrait pas qu’il se comporte ainsi au détriment du monde mais rien n’y fait. Kazuki réalise que son frère Atsuki risque de mourir en allant le sauver mais est trop faible pour le prévenir du piège qui l’attend...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kazuki ayant été kidnappé par le dieu du sommeil Hypnos qui veut s’en servir pour ressusciter sa défunte épouse, c’est au tour de son frère Atsuki de prendre la vedette de ce second et dernier opus. En plus de devoir venir au secours de sa moitié, Atsuki doit sauver le monde avec l’aide de Kyoko qui a promis de l’aimer. Ce second volet est plus porté sur l’action que son prédécesseur mais n’en demeure pas moins intéressant dans la façon de combattre des personnages. Le déroulement général est certes aussi un peu plus classique mais on se laisse facilement prendre par le récit qui dégage pas mal de suspense et d’émotions. L’amour est bien évidemment au cœur de l’intrigue puisque tous les personnages se battent pour ceux qu’ils aiment, et l’ensemble dégage un enivrant parfum sentimental. Grâce à tout cela et une narration soignée, on apprécie le récit qui ne clôt en fait qu’une première partie de l’histoire de Bishin : si les chances de voir la suite un jour en France sont quasiment nulles (d’autant qu’elle n’a pas encore été publiée au Japon), on se demande tout de même bien ce que l’auteur pourrait nous réserver pour relancer la série car il ne reste rien en suspens. Pour ce qui est des graphismes, on remarque que le nombre de décors est en baisse, mais cela ne gâche pas pour autant la qualité générale qui reste plutôt bonne. Dans l’ensemble, ce second volet est moins original que son prédécesseur mais parvient tout de même à nous envouter. Dommage donc que la suite ne paraîtra probablement jamais.
