L'histoire :
Il est sept heures du matin. Le réveil d’Ed se met à sonner et le jeune homme baille à s’en décrocher la mâchoire : décidément, ce n’est pas humain de se lever aussi tôt pour aller s’entraîner ! De son côté, le célèbre journaliste Brian jubile dans sa voiture car No’Z a enfin refait surface officiellement et il va pouvoir enquêter sur ce vieux grigou. Il arrive enfin dans la ville de Z-City mais, au détour d’une rue, il voit un jeune homme allongé sur un matelas en plein milieu de la route. Brian écrase la pédale du frein et sort de sa voiture pour voir s’il n’a pas blessé l’inconnu mais celui-ci a tout simplement disparu avec le matelas ! Brian a l’impression de perdre la tête et ne se doute pas qu’il n’est pas au bout de ses surprises... Dans un bar, un homme avec un énorme tatouage de trèfle dans le dos boit tranquillement pendant que deux demoiselles se disputent pour savoir laquelle des deux a gagné le défi qu’elles s’étaient lancées. L’homme au tatouage va se mêler du conflit et elles vont vite le regretter. Tout ce petit monde ne se connaît pas mais les garçons vont être amenés à vite se rencontrer grâce à No’Z...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la fin du volume précédent, Ed devait aider No’Z à former une formidable équipe de foot et c’est ici que l’on fait connaissance avec chacun des membres. L’histoire suit Brian, un journaliste qui enquête sur No’Z, et ce dernier va jouer de malchance en croisant sur sa route tous ceux qui vont composer l’équipe B. Chaque joueur a donc le droit à son petit moment de gloire pour que l’on saisisse sa personnalité, ses caractéristiques physiques hors norme et sa folie. On notera également qu’Ed et Leg ne font tous deux qu’une brève apparition pour qu’on ait le temps de s’attacher aux nouveaux venus, et le moins que l’on puisse dire est que l’équipe ressemble plus à un cirque qu’autre chose tant les personnages sont barrés. Cela annonce déjà de grands moments car le design des loulous est original et complètement improbable et l’on sent bien que les futurs matchs vont encore sombrer dans un délire de tous les diables. Les gags s’enchaînent à vive allure et sont parfois saupoudrés d’une dose de fan-service qui plaira à plus d’un. Si l’on passe un bon moment, on est tout de même un peu déçu par cette transition qui est un peu longuette, mais les nouveaux éléments mis en place sont intéressants et nous donnent très envie de lire la suite.