L'histoire :
Les membres de l’équipe de foot du lycée Redcat’Z découvrent enfin à quoi ressemble leur aniball, c’est-à-dire l’animal au corps de ballon censé les représenter. Quelle n’est pas leur déception devant le bébé blaireau qui apparaît alors devant eux ! Soul’Z essaye de leur faire comprendre qu’ils ont de la chance car les caractéristiques principales de cet animal sont la solidarité, l’endurance, la fidélité et la combattivité. Hélas, cela ne fonctionne pas vraiment : personne ne veut que l’équipe s’appelle « les blaireaux » et seul un des joueurs arrive à apprécier la créature. Ed hurle sur Soul’Z que le problème vient du fait que le blaireau est l’animal le plus ringard qui soit. A la stupéfaction générale, l’aniball crache alors du feu sur Ed avant de sauter partout à vive allure sur le terrain. Apparemment, le blaireau réserve quelques surprises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On attendait avec impatience de voir à quoi ressemble l’aniball des Redcat’Z et, contrairement aux joueurs, on n’est absolument pas déçu de ce côté-là. L’idée du blaireau comme animal mascotte est très amusante et exacerbe les mentalités des personnages : on retrouve une part de chacun dans l’attitude du blaireau et les tensions vont être palpables. Toutefois, on décèle déjà des éléments qui permettront aux joueurs d’êtres soudés et, même si les raisons de chacun sont discutables, le rendu est très efficace. Puis, ce sont les histoires de la coupe qui reviennent vraiment sur le devant de la scène : on fait connaissance avec la très pulpeuse Z-Fed (la fédération des arbitres composée uniquement de femmes sexy), avec le grand-père de Flo’Z, et les adultes que l’ont connaît dévoilent un nouveau visage. On découvre aussi avec étonnement qui est le créateur du tournoi. Toujours dans l’exagération, l’intrigue fait preuve d’un désir d’envergure très réjouissant et prometteur : les pistes qui s’ouvrent aux personnages sont nombreuses mais tendent toutes vers une histoire palpitante. On passe donc une fois de plus un très bon moment et on trépigne d’envie de lire la suite.