L'histoire de la série :
Depuis que le roi Ping de Chu a tué son père, Wu Zixu cherche à se venger, à l’instar de Sun Tzu, un intellectuel qui a vu sa mère tuée d’une flèche par ce même roi. Tous deux vont rejoindre le pays de Wu et devenir les fers de lance d’une guerre où la stratégie tient une place omniprésente.
L'histoire :
Depuis que le roi Liao est mort assassiné, Guang est élu nouveau roi de Wu et se fait désormais appeler He Lu. Celui-ci a un caractère assez impulsif et souhaite conquérir de nombreux territoires. Il propose alors à son fidèle serviteur Wu Zixu de devenir commandant en chef des 3 armées, mais ce dernier refuse, provoquant un véritable tollé dans l’assistance présente, et demande à être élu inspecteur général des travaux. He Lu accepte, agacé, et demande à l’un de ses conseillers quelles décisions prendre suite à son intronisation. La guerre immédiate contre l’ennemi de toujours, Chu, est alors soumise. Mais Wu Zixu interrompt les dialogues en disant que celle-ci s’avérerait désastreuses pour le pays. He Lu lui propose de nouveau le poste de général des armées mais, cette fois-ci, Wu Zixu lui dit qu’il y a une personne plus qualifiée : Sun Tzu. Le nouvel inspecteur général des travaux sort alors un traité sur lequel sont notées nombre de stratégies militaires. He Lu est convaincu et demande alors à rencontrer cet homme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome continue avec brio la formidable introduction que nous avait proposée le 1er tome. L’art de la guerre est une retranscription de l’histoire de Sun Tzu et de son traité qui recueillait nombre de stratégies militaires. Dès les 1ères pages, ce tome 2 est plus rythmé : les événements sont nombreux, l’aspect politique est passionnant, les dialogues nombreux et pas ennuyeux. L’union entre Wu Zixu et Sun Tzu pour se venger du roi Ping est parfaite et la guerre à venir ne s’en fait que plus attendre. Le travail de Li Weimin est donc réussi et nous promet une suite des plus intéressantes. Les dessins de Li Zhiqing gagnent de plus en plus en finesse, les personnages sont très bien réalisés et leurs tenues assez détaillées. L’un des points forts est aussi la représentation des animaux, qui sont extrêmement réalistes (oiseaux, poissons). Les trames sont très présentes mais ne sont pas en surnombre. Les décors sont peu visibles mais ils s’avèrent assez jolis. Avec un scénario de qualité et un visuel s’améliorant au fur et à mesure, L’art de la guerre devient une série de plus en plus indispensable.