L'histoire de la série :
Depuis que le roi Ping de Chu a tué son père, Wu Zixu cherche à se venger, à l’instar de Sun Tzu, un intellectuel qui a vu sa mère tuée d’une flèche par ce même roi. Tous deux vont rejoindre le pays de Wu et devenir les fers de lance d’une guerre où la stratégie tient une place omniprésente.
L'histoire :
A Baïju, les pays de Chu et de Wu vont s’affronter dans une guerre extrêmement sanglante. Sun Tzu demande à ses archers de tirer sur les troupes de Nang Wa, ce qui l’étonne puisque la distance les met hors de portée d’un quelconque projectile. Pourtant, un vent fort va se lever et les flèches vont atteindre les soldats de Chu. Le chancelier fait sonner la retraite mais de l’autre côté se trouvent Wu Zixu et ses troupes qui les coupent de toute fuite. Sun Tzu ordonne que l’on envoie encore une salve de flèches avant de demander à Bo Pi et à 10.000 hommes de nettoyer le terrain des derniers soldats Chu. Wu Zixu se retrouve face à Nang Wa et commence à se battre contre lui, arrivant même à le faire tomber de sa monture. Les soldats et les ministres de Chu commencent à s’enfuir et certains se font rattraper et tuer par les troupes de Bo Pi. Seulement Jiang Junjian doit intervenir pour empêcher que le ministre de Chu se fasse tuer : il est en effet un traître et a joué un rôle important dans ce conflit.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série se poursuit avec un sixième tome où les combats et les manœuvres militaires sont multiples. Aucun temps mort n’est à noter et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde à voir le ministre Sun Tzu organiser ses troupes pour mener son pays à la victoire. Les combats sont intenses, les armes s’entrechoquent et les corps deviennent de plus en plus nombreux. L’histoire est rythmée, ce qui permet de garder toute notre attention devant la complexité du récit, les personnages étant très nombreux. La représentation visuelle de ce conflit est très impressionnante, les postures sont réalistes, les cadrages judicieux, d’autant plus que Li Zhiqing assure véritablement lorsqu’ils représentent les personnages : ceux-ci bénéficient d’un trait fin et d’un soucis du détail assez poussé. On dénote aussi quelques pleines pages parfaitement réalisées et même une double page saisissante où l’on voit Shen Yishu à l’œuvre. Les décors sont souvent enrichis de trames nombreuses mais qui ne surchargent jamais les cases. La narration et les dessins sont donc de qualité, et cela est tellement indéniable que le Ministre japonais des affaires étrangères a attribué en 2007 à cette œuvre le prix international du manga, ce qui s’avère une véritable consécration pour un titre chinois. Un grand titre dont vous pouvez découvrir la bande annonce ici.
