L'histoire :
Xing Ling va recroiser la route de Wang Chan et de Xue Wu aux abords d’un village contaminé par un mystérieux virus. Ensemble, ils vont arriver à soigner quelques uns des habitants mais une grande partie meurt. Un survivant leur raconte alors avoir été attaqué par nombre de démons. Aux vues des dégâts occasionnés, ils se rendent rapidement compte qu’il ne s’agit pas de Gui Chi mais de Yao Mei, des êtres beaucoup plus puissants. C’est ainsi que Wang Chan, Xue Wu et Xing Ling vont partir à la recherche de ces derniers afin de leur soutirer, de force ou non, l’antidote pouvant sauver tous les contaminés. C’est ainsi qu’une fois la nuit tombée, ils se dirigent vers les démons qui sont en fait composés de 2 Yao Mei et de cinq Gui Chi. Xue Wu apparaît et isole les deux démons les plus puissants pendant que Wang Chan s’occupe des cinq autres. Xing Ling, quant à elle, s’empare des deux chariots où se trouvent les vivres des villageois. Les combats tournent rapidement en faveur des combattants de la Voie Céleste mais la surprise vient en fait d’un des chariots que tire Xing Ling, puisqu’à l’intérieur se trouve un Gui Chi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti simultanément avec le premier tome, nous avons la chance de découvrir la suite des aventures de Xing Ling la combattante. Après un début assez introductif, nous découvrons un village condamné par un mystérieux virus disséminé par des membres de la voie du mal. C’est ainsi que l’on assiste à une mission de sauvetage où les combats sont rondement menés. Les pirouettes sont véritablement acrobatiques et peuvent nous rappeler le cinéma de Hong Kong, ou plus simplement le style de dessin d’Andy Seto dans Tigre et Dragon (chez Tonkam). Les mouvements sont amples et chorégraphiés, et Wee Tian Beng retranscrit parfaitement cela dans ses traits. Ceux-ci sont fins, le découpage judicieux, les trames présentes… Le visuel a une grande importance dans ce type de manhua (la série est originaire de Singapour) où les combats s’enchaînent très vite, et les monstres bénéficient d’un rendu plutôt réussi et ne tombent jamais dans le grotesque. On s’attache également aux personnages, Xing Ling en tête, et l’on a grande hâte de découvrir les futurs rebondissements.