L'histoire :
Le village de Ah-Caï est en flammes et, suite à cela, Wang Chan et les autres se rendent rapidement sur les lieux. Réussissant à contenir l’incendie, un problème inquiète encore plus les habitants : tous les enfants ont disparu ! Tout le monde part alors à leur recherche mais, au bout de quelques mètres, une trace de pas gigantesque est trouvée et semble appartenir à un cyclope. Wang Chang décide alors que les recherches doivent être menées par groupes et c’est ainsi qu’il se retrouve avec Xing Ling. Au bout de quelques instants, des pleurs se font entendre et tous les deux vont se diriger vers l’endroit d’où ils proviennent. Ils tombent alors nez à nez avec une femme à l’allure assez étrange puisqu’elle a une énorme fleur mêlée à sa coiffure et, derrière elle, se trouvent les enfants en question. Ne voulant pas les rendre, celle-ci se transforme en un monstre gigantesque et se rue directement sur Wang Chan. Ce dernier livre un combat acharné mais, en utilisant un coup plus puissant, provoque un gigantesque nuage de fumée. Une silhouette s’approche alors…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce manhua originaire de Singapour est véritablement très prenant ! Wee Tian Beng réussit le pari de rendre ses personnages attachants par le biais d’une aventure intense et qui laisse tout de même occasionnellement des séquences pleines d’humour. C’est ainsi que Xing Ling et Wei Qi servent généralement de contrepoids humoristiques suite à des scènes éprouvantes. Dans ce troisième volet, on apprécie également de découvrir un peu plus Chi Xue, la tueuse de démons, et de la voir en action. Celle-ci semble entourée de mystères et l’on ne peut que se demander quelle est la créature qui l’accompagne. Les dessins sont toujours aussi réussis et bénéficient de traits fins d’une précision étonnante. Les trames ne sont pas en surnombre et mettent bien en avant le dynamisme lors des combats. Les décors sont aussi plus présents (une case sur trois en moyenne) et bénéficient d’un traitement honorable. Wee Tian Beng nous offre également quelques planches aux proportions plus grandes, comme les planches 46 et 47 formant une double page, et qui dévoilent un sens du détail assez poussé. Un tome intense, à suivre…