L'histoire :
Dans un repaire de brigands, une jeune femme nommée Xing Ling va subtiliser le butin afin de le rendre aux villageois qui avaient été volés. Celle-ci les a tous défaits avec une grande facilité en utilisant son art du combat, le Liu Xing Yu, et son épée nommée Yu Chang. En partant du village, la jeune femme se retrouve encerclée par un grand nombre d’ennemis, des adversaires ayant survécu à ses précédents combats. Xing Ling montre alors le point fort de son art, la vitesse, et vient rapidement à bout de tous ses opposants. Un seul va parvenir à s’enfuir mais va tomber ensuite sur un être imposant aux apparences démoniaques qui l’attrape et commence à lui briser le bras. C’est alors qu’arrive Xing Ling qui ne peut laisser faire cela. Elle se jette sur le monstre qui encaisse ses coups sans visiblement beaucoup de dégâts. C’est le moment où la jeune combattante demande à son ancien ennemi de s’enfuir afin qu’elle puisse le contenir en utilisant toute sa puissance. Seulement, malgré toute sa force, Xing Ling ne parvient qu’à l’assommer et commence à paniquer lorsqu’elle voit arriver trois nouveaux monstres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Composée de 25 volumes, The Celestial Zone est une série de Wee Tian Beng, un dessinateur originaire de Singapour. Il nous décrit divers aspects de la culture chinoise au sein de son histoire où se mêlent éléments historiques, chants folkloriques, arts martiaux et jeu de go. Nous découvrons un monde où des guerriers veulent obtenir une puissance importante et pour cela cherchent leur voie. D’un côté, les bons, et de l’autre, les démons. Le tout est, certes, très manichéen mais l’on se plaît à lire les aventures de Xing Ling, une combattante courageuse et enjouée. Les dessins de l’auteur sont très fins, les personnages assez détaillés, avec une mention spéciale pour le rendu des visages. Le seul bémol concerne les décors, peu présents, qui bénéficient notamment de quelques trames judicieusement placées. Les séquences de combat sont extrêmement dynamiques et assez typiques du cinéma asiatique dans leur démesure. Le scénario est agréable, assez drôle et particulièrement rythmé. Pour un premier tome, l’essai est donc transformé et de fort belle manière !
