L'histoire de la série :
Guts est surnommé le guerrier noir partout où la rumeur peut se répandre. Il porte une épée aussi grande que lui, son œil droit est crevé et sa nuque porte une étrange marque maudite. Son bras gauche amputé a été remplacé par un bras mécanique qui lui a été fabriqué afin d’assouvir sa vengeance. Depuis sa plus tendre enfance, Guts est malmené par le destin. L’enfant qui naquit dans une mare boueuse fut recueilli par un guerrier du nom de Gambino, qui l’entraîna au combat avant de trahir sa confiance. Guts erre ensuite quelques années en devenant mercenaire, mais c’est en faisant la rencontre de Griffith et de la troupe du faucon que sa vie va changer. Il y fera la rencontre de nombreux compagnons, et de Casca, la femme dont il tombera amoureux. Mais Griffith, en découvrant une béhérit, un item maudit, trahira finalement ses amis et deviendra un des God hand, un Dieu destructeur et infernal, détruisant tout ce en quoi croyait Guts. Dès lors, ce dernier ne vivra que pour se venger de ce traître qu’il considérait comme son ami.
L'histoire :
Guts pénètre dans le monastère afin d’aller libérer Casca qui se trouve dans la salle des tortures où elle va être enfermée dans une Vierge De Nuremberg (un sarcophage rempli de pointes à l’intérieur). Mais lorsque les portes de l’objet se referment, la blessure liée à la précédente cérémonie se met à couler et des ombres apparaissent soudainement, empêchant la mort de la jeune femme. Lorsque Guts arrive dans la salle, de nombreux cadavres jonchent le sol et seul Puck semble avoir survécu. Celui-ci prévient alors son ami que Casca a été emmenée par le seigneur Mozguz et ses sbires tout en haut du donjon. La tour tremble et Luka, qui essaie de s’enfuir avec ses amis, chute du donjon, mais le Cavalier à la tête de mort la rattrape en plein vol. Les ombres arrivent alors des deux côtés des escaliers, et Nina et ses amis ne savent plus quoi faire devant cette menace. Brusquement, une gigantesque explosion se produit et les hommes d’église apparaissent sous de nouveaux traits. Guts arrive à grandes enjambées et les voit équipés d’ailes. Maintenant, il sait que ce ne sont pas des apôtres mais de redoutables adversaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention, grosse claque ! La série Berserk, fleuron de l’heroïc fantasy japonaise, nous livre un tome grandiose à la tension sans faille de la première à la dernière page. Après un premier sabbat sanglant, émouvant et particulièrement impressionnant, l’annonce d’un éventuel second ne peut que sadiquement nous réjouir. Les visions apocalyptiques commencent à se manifester de nouveau à travers le parcours de Luka (future victime ?) et la violence des combats n’a d’égale que la rage de Guts. Les dessins atteignent des sommets depuis quelques tomes et la simplicité des premiers volumes est désormais fort lointaine. Les doubles pages sont plus nombreuses et aucune case ne souffre d’un traitement inférieur. Kentaro Miura livre à chaque volume une pierre à son édifice où le lecteur (adulte de préférence) devient le témoin d’une vengeance où l’amour et la haine sont intimement liés. La religion en prend une nouvelle fois pour son grade, avec la folie de l’inquisiteur en chef qui croit que la mort peut être un moyen de trouver la foi, mais aussi par la manipulation orchestrée par l’Eglise pour arriver à ses fins. Baroque, violent et passionnant, le tome 20 de Berserk nous laisse dans une situation d’attente insupportable concernant la suite du périple de Guts !