L'histoire de la série :
Guts est surnommé le guerrier noir partout où la rumeur peut se répandre. Il porte une épée aussi grande que lui, son œil droit est crevé et sa nuque porte une étrange marque maudite. Son bras gauche amputé a été remplacé par un bras mécanique qui lui a été fabriqué afin d’assouvir sa vengeance. Depuis sa plus tendre enfance, Guts est malmené par le destin. L’enfant qui naquit dans une mare boueuse fut recueilli par un guerrier du nom de Gambino, qui l’entraîna au combat avant de trahir sa confiance. Guts erre ensuite quelques années en devenant mercenaire, mais c’est en faisant la rencontre de Griffith et de la troupe du faucon que sa vie va changer. Il y fera la rencontre de nombreux compagnons, et de Casca, la femme dont il tombera amoureux. Mais Griffith, en découvrant une béhérit, un item maudit, trahira finalement ses amis et deviendra un des God hand, un Dieu destructeur et infernal, détruisant tout ce en quoi croyait Guts. Dès lors, ce dernier ne vivra que pour se venger de ce traître qu’il considérait comme son ami.
L'histoire :
Après avoir sauvé Guts des soldats en surnombre, un homme mystérieux et défiguré, répondant au nom de Vulgus, lui montre ce qui pourrait être à l’origine de la folie du comte : une béhérit. Le chevalier noir exulte et annonce avoir enfin trouvé la clé qui lui permettra de le mener aux God hands. Au château, le capitaine Zondarc est furieux : ses blessures faites par Guts sont profondes et la douleur vive. Le comte demande alors à ce qu’on le laisse seul avec lui. Il sort ensuite une énorme monstruosité de sa bouche et touche le soldat. Quelques minutes plus tard, Zondarc sort du château, requinqué, et cherche activement son agresseur. Guts, après avoir discuté avec Vulgus et le petit elfe Puck, décide de sortir à la rencontre du comte. Mais au moment de s’en aller, le capitaine débarque dans la pièce avec la ferme intention d’en découdre. Les quelques échanges de coups d’épées sont violents et mettent rapidement Guts à terre. Mais celui-ci a plus d’une ressource et attaque de nouveau, en dirigeant son coup vers le bras de Zondarc qui se voit coupé. Une protubérance étrange apparaît alors à la place…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kentaro Miura poursuit le parcours de son combattant ultime dans un univers sombre et violent. Les membres et les corps volent sous les coups de la gigantesque épée de Guts. Après un premier tome s’ouvrant sur une sorte d’hommage au film légendaire d’heroïc fantasy Conan le barbare (de John Millius, avec Arnold Shwarzennegger), on ne peut que s’enthousiasmer de voir les références aux films fantastiques tels Evil Dead (de Sam Raimi) prendre une place au sein de ce titre à l’ambiance sombre et torturée. Les dessins du mangaka sont plus pointus et deviennent étonnants dans leur précision. Des progrès qui ne devraient probablement pas s’arrêter aux vues de l’évolution constante. Les décors sont d’inspirations européennes et peuvent faire penser à l’Allemagne du moyen âge. D’ailleurs, il est utile de préciser que l’auteur s’inspire de nombre de ses voyages et de livres afin de livrer une œuvre cohérente sur le plan visuel. L’histoire proposée gagne en rythme et le but de la vengeance du héros reste encore flou, mais certains éléments viennent enrichir la personnalité de celui-ci. De mieux en mieux, Berserk semble sur la voie ascendante de la qualité !