L'histoire de la série :
Guts est surnommé le guerrier noir partout où la rumeur peut se répandre. Il porte une épée aussi grande que lui, son œil droit est crevé et sa nuque porte une étrange marque maudite. Son bras gauche amputé a été remplacé par un bras mécanique qui lui a été fabriqué afin d’assouvir sa vengeance. Depuis sa plus tendre enfance, Guts est malmené par le destin. L’enfant qui naquit dans une mare boueuse fut recueilli par un guerrier du nom de Gambino, qui l’entraîna au combat avant de trahir sa confiance. Guts erre ensuite quelques années en devenant mercenaire, mais c’est en faisant la rencontre de Griffith et de la troupe du faucon que sa vie va changer. Il y fera la rencontre de nombreux compagnons, et de Casca, la femme dont il tombera amoureux. Mais Griffith, en découvrant une béhérit, un item maudit, trahira finalement ses amis et deviendra un des God hand, un Dieu destructeur et infernal, détruisant tout ce en quoi croyait Guts. Dès lors, ce dernier ne vivra que pour se venger de ce traître qu’il considérait comme son ami.
L'histoire :
La terrible cérémonie du sabbat a fait de nombreuses victimes. La troupe du Faucon n'est plus et, afin de sauver Casca, Guts a perdu un bras et un œil. Sa bien-aimée a subi un terrible traumatisme en se faisant violer par le nouveau Griffith, celui qui fait désormais partie des God Hand, et elle a perdu l'esprit. Le pire se passe ensuite lorsque la jeune femme est prise de contractions : elle accouche alors d'un monstre que Guts écrase. Ensemble, ils trouvent refuge chez un vieux forgeron où vit également Rickert. Casca se terre dans le silence et n'est plus vraiment elle-même, ce qui a le don de mettre Guts hors de lui. Il s'habitue progressivement à cette nouvelle situation mais, très vite, un monstre s'approche de la maison...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus de Berserk avait fait très fort avec le déchaînement de violence lié à la cérémonie du sabbat. Maintenant que celle-ci est terminée, Guts et Casca doivent se reconstruire comme ils peuvent. Entre les déchirures physiques et mentales, les maux qui les saisissent sont profonds et ne trouveront probablement de solutions qu'après un long chemin de croix. Kentaro Miura profite de cette accalmie pour placer les bases d'un nouveau cycle, faisant intervenir de nouveaux protagonistes. Pour l'instant, cela s'annonce très bon et l'on a déjà hâte de voir vers quelle contrée le mangaka nous conduira. Visuellement, il est difficile pour l'auteur de faire aussi fort que sur le volet précédent. Il s'en sort néanmoins très bien. Un album qui dépasse le cadre de la simple transition et apporte les derniers éclaircissements dont le lecteur avait besoin par rapport au début de la série.