L'histoire :
Parfois le chat noir porte malheur à lui même et ce n'est pas Train qui dira le contraire. Suite à une rencontre avec Creed, son ennemi juré, il est redevenu un chaton aux griffes bien moins acérées que celles du fauve d'antan. Comment alors faire face à deux mercenaires de Chronos que rien ne raisonne sinon l'envie de tuer ? Tout serait plus facile s'il n'avait pas dans ses pattes Kyôko, ancien suppôt de Creed, repentissante éclair, exubérante et amoureuse de “Mr Black”. Les numbers IV et VIII de chronos se mettent en quatre pour tuer cette dernière quand Train jure de la protéger si elle accepte de ne plus se servir de ses pouvoirs. Situation embrouillée que seul un combat pourra démêler. Le seul petit problème tient justement dans la robustesse du corps d'enfant de Train, peu à même de livrer une farouche bataille. Kyôko tiendra-t-elle sa promesse de ne plus tuer, même si c'est pour aider Train ? Ce dernier pourra-t-il avec l'aide de Sven et Eve venir à bout de ses deux adversaires malgré les limites de son jeune corps ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il était une fois Black Cat, un manga sympathique et plein d'humour qui au fil des tomes perdit peu à peu de sa saveur d'antant... Peut-il la retrouver ? Franchement, on l'espère car ce volume est loin d'être une réussite. Premier poil blanc sur le chat noir, les personnages se prennent un peu trop au sérieux et les dialogues deviennent caricaturaux. Où est passé la nonchalance et la simplicité du Black Cat ? La psychologie des personnages n'est pas crédible et les situations téléphonées, particulièrement en ce qui concerne les scènes avec les deux tueurs de Chronos, soit les trois quarts du tome. Depuis quand des tueurs sanguinaires s'arrêtent-ils pour écouter tranquillement des explications au beau milieu des scènes de combat ? Poil blanc supplémentaire pour l'adaptation Glénat car sur beaucoup de pages de gauche (et certaines de droite), les dialogues sont coupés et l'on ne peut lire les premières lettres. Il reste pourtant des petits encarts comiques et un petit développement politique. Mais ils sont trop disséminés pour que l'on y accorde de l'importance. D'autant que le dessin, dans la moyenne, ne peut devenir le point central du manga. Décevant...