L'histoire :
M. Sato accepte d’écouter Dai jouer un morceau mais pense que la performance du lycéen ne va pas être terrible. Aussi, il s’assoit en maugréant et commande un bourbon. Dai, lui, est plus que déterminé à jouer correctement et spontanément. Il annonce le titre qu’il a choisi au groupe ainsi que le rythme qu’il compte lui donner. Le groupe ne discute pas et tous entament alors le morceau. Dai jette un œil aux autres pour être sûr qu’il peut se lancer dans son solo. Le jeune homme impressionne les spectateurs, sauf M. Sato, dès qu’il envoie les notes. Toutefois, il ne se sent pas encore connecté à la musique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le morceau interprété par Dai en début de volume, tout va très vite dans ce tome mais le tempo est bon et tout s’articule bien. Dans le premier couplet, l’histoire s’articule autour du jazz et de la décision de Dai d’y faire carrière : le jeune homme doit convaincre son entourage mais aussi préparer son départ pour Tokyo. On est dans l’émotion pour tout un tas de raisons et, comme une musique qui mettrait les instruments en valeur, les personnages secondaires ont eux aussi le droit d’être développés. Tout cela déborde de vie et de jazz, c’est très bien. Le deuxième couplet, lui, nous montre les débuts de Dai à la capitale. S’il est toujours question de saxophone, ce sont néanmoins les petits boulots qui l’accaparent. Et oui, la réalité rattrape le garçon : ce n’est pas parce qu’on veut vivre de la musique qu’on y parvient d’entrée de jeu. Il faut d’abord répondre aux besoins de la vie... Pas de vain sentimentalisme ou de misérabilisme, le récit nous montre simplement la réalité des choses et n’en devient que plus juste et vrai. Enfin, est-il utile de préciser que les dessins sont toujours intenses et précis ? Une mélodie vive mais entraînante !