L'histoire :
Ayant trouvé refuge avec ses deux compagnons de fortune, Ryota repense à sa vie. Enfant, il était doué dans tous les domaines (sport, études...) et il finit par se convaincre qu’il était largement au-dessus des autres. C’est à cette même époque qu’il découvrit Internet et les jeux en ligne : fasciné par la violence de cet univers, il y trouva refuge pour oublier ses problèmes, comme le divorce de ses parents. Après le lycée, il intégra une école d’informatique pour devenir programmateur de jeux vidéo mais il avait surestimé le niveau et dut abandonner. Après avoir échoué dans un petit boulot minable, il se mit à vivre comme un reclus dans sa chambre. Le jour où son beau-père décida de couper la ligne Internet, Ryota fut en proie à un déferlement de violence. En repensant à tout ça, le garçon se dit qu’il a dû être désigné par sa mère et réalise que ses souvenirs s’estompent peu à peu. Puis, il tente d’interroger la demoiselle qui fait équipe avec lui sur son prénom et ce qu’elle a fait dans le jeu. La jeune fille refuse de dévoiler quoi que ce soit et se met même à pleurer. C’est alors qu’ils sentent la présence d’un radar : un autre joueur a détecté leur présence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des premières pages qui nous présentent la vie de Ryota et nous expliquent donc mieux le comportement du garçon, l’histoire reprend de plus belle avec l’attaque de joueurs : d’abord, il s’agit d’un seul homme ayant reçu un entrainement militaire, avant qu’on ne s’aperçoive qu’il fait en réalité équipe avec un avocat. Là, les deux groupes (celui de Ryota et celui des deux nouveaux) vont donc se livrer à un jeu du chat et de la souris qui ne va laisser personne indemne : tous vont être blessés et certains vont trouver la mort. Les scènes d’action sont bien évidement de mise tout au long du volume et redoublent d’efficacité grâce à des graphismes qui se montrent réalistes, notamment en ce qui concerne la faune et la flore. De fait, on est complètement immergé dans le récit et le suspense nous tient aisément aux tripes. Enfin, lors des dernières pages, on voit brièvement l’organisation du jeu grandeur nature et cela fait froid dans le dos pour la suite qu’on a cependant très envie de lire.