L'histoire :
Oda tient une Kaguya évanouie dans les bras. Sakamoto et ses amis lui ordonnent de reposer la demoiselle et de cesser le combat. Oda s'agenouille et fait mine de vouloir poser Kaguya. Il sort alors une bim sous le regard incrédule de Kenya. Celui-ci dégaine rapidement son arme et constate un peu tard qu'il n'a plus de balles. L'explosion est inévitable et Oda en profite pour se cacher derrière un arbre, tout en gardant Kaguya en otage. Oda est prêt à tout pour terminer la partie et ainsi quitter l'île pour rejoindre sa mère. Quelques instants plus tard, le groupe de Sakamoto se retrouve face à Oda sur les rochers. Pour les organisateurs du jeu, cette rencontre est cruciale. Ce n'est pas uniquement un ultime affrontement entre des joueurs, mais le destin du jeu et une véritable guerre par procuration qui se jouent sur leurs écrans...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fait extrêmement rare, ce manga s’offre un dernier tome en deux versions différente : une version « light » qui promet une sorte de happy end et une version « dark » qui porte bien son nom. Pour les différences (en dehors du scénario bien sûr), on note que les pages couleurs en début de tome ne sont pas les mêmes et, ici, c’est Himiko qui s’offre la couverture. Pour en revenir au scénario, seules quelques pages sont similaires à la version « light ». La trame de fond est à peu près similaire pendant quelques pages, jusqu’au face à face d’Oda et Sakamoto. Là, comme on peut s’y attendre, le récit devient plus pessimiste, sombre et violent. On ne peut pas gâcher les surprises (qui sont d’ailleurs très nombreuses) mais il faut bien noter que tout attachement à certains personnages principaux pourrait engendrer du chagrin. En tout cas, si le déroulement de tout cela est imprévisible, le spectacle est clairement assuré de bout en bout, avec quelques fantaisies de mises en scène. Et bim, un final bien « dark » qui est à la hauteur !