L'histoire :
Suite de la coupe nationale junior. Pour atteindre les huitièmes de finale, il faut terminer au moins deuxième de sa poule. Or, Nankatsu a déjà chuté lors de son premier match face à la Meïwa, équipe favorite du tournoi. Après avoir remporté tous ses autres matchs, Nankatsu ne peut se contenter d’un nul et doit absolument l’emporter face au Hanawa SS pour espérer aller en finale. Et ça part très mal puisque les deux stars de Hanawa, les jumeaux Tachibana, ont une technique imparable : ils s’appuient sur les montants des cages adverses pour sauter le plus haut possible et ainsi enclencher des reprises de volée ultra puissantes. Sur leur première occasion, le gardien de Nankatsu dévie la balle dans les pieds du remplaçant de service, Ishizaki. Bien maladroit, il loupe sa passe et commet un CSC, c’est-à-dire un but contre son camp ! Et ça fait 1-0 pour Hanawa. Rongé par la culpabilité, le défenseur Ishizaki se met en mode Thuram, prend la balle aux jumeaux, remonte le terrain et tire pour égaliser. Au dernier moment, son coéquipier Misaki dévie la balle pour surprendre le gardien, et c’est le but ! 1-1. Puis 2-1, quand Tsubasa, imitant la technique des frères Tachibana, propulse le ballon dans les cages de Hanawa. Nankatsu, c’est acquis, va se qualifier pour la phase finale...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà déjà le tome 6 de Captain Tsubasa, avec son lot de situations footballistiques improbables, mais néanmoins réjouissantes. Qu’on la lise au premier ou au second degré, que l’on soit jeune lecteur ou bien nostalgique de l’époque du dessin animé, on y trouvera forcément son compte. Au programme donc : le mystère levé à propos de Misugi (Julian Ross dans le dessin animé), le suspense autour de l’équipe de Nankatsu, en difficulté au moment de rejoindre les huitièmes de finale... Et en prime, bien sûr, l’inévitable Tsubasa (Olivier Atton), véritable Jésus du ballon rond. Plus fort que Lionel Messi au même âge, Captain Tsubasa en met plein la vue. Quand son équipe est en mauvaise posture, elle peut toujours compter sur Monsieur Miracle, le vrai Messie qui, au lieu de marcher sur l’eau, saute dans les cieux pour accomplir des papinades puissantes et élégantes. Sans oublier ses apôtres, adversaires d’un match : les jumeaux Tachibana et leur mythique technique de la catapulte, à en faire rougir Nadia Comaneci, mais aussi le gros et invincible gardien Taichi Nakanishi, plus fort que Lloris, et l’attachant Misugi au cœur fragile... Si les situations flirtent avec les cimes tant les joueurs n’arrêtent pas de voler, ce n’est pas le cas en revanche des dialogues, toujours aussi gnangnans. Mais bon, à l’exception de ce défaut, l’ensemble divertit ou amuse, et fait de toute façon passer un moment agréable...