L'histoire :
Tsubasa s’élance à nouveau en direction des cages de Hirado et va encore une fois tenter le tir lifté. Seulement, Sano a réussi à suivre sa remontée et lance un tacle glissé de côté pour bloquer le ballon. Les deux joueurs frappent la balle en même temps mais Tsubasa envoie valser son adversaire avant d’avancer et de se replacer pour tirer. Tsubasa veut toujours tenter son tir lifté mais, pour la seconde fois de la rencontre, il s’écroule de fatigue et n’arrive finalement in extremis qu’à faire une passe à l’un de ses coéquipiers. Teppei et Hajime récupèrent le ballon et les deux attaquants se chargent alors de relancer l’action. Le capitaine de l’équipe adverse, Jito, est le seul véritable obstacle qu’ils ont encore à franchir, car les autres défenseurs ne font pas le poids face à leur duo parfaitement synchronisé... De leur côté, les joueurs du centre Toho vont devoir affronter leurs anciens coéquipiers qui jouent désormais pour Meiwa-Higashi, et cela toujours sans leur capitaine Kojiro Hyuga. Si jusqu’ici, tous les matchs de Toho sans le capitaine ont vu la victoire de l’équipe sans trop de difficulté, cette fois la rencontre va être des plus tendues. L’entraîneur refusera-t-il encore de laisser jouer son joueur vedette au risque de voir l’équipe éliminée du tournoi ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les rencontres s’enchaînent dans ce 19ème volet : après la conclusion du décevant match Nankatsu / Hirado où la surenchère ridicule était de mise, on retourne bien heureusement sur des affrontements un peu plus inspirés avec tout d’abord Toho contre Meiwa-Higashi puis Nankatsu contre Furano, ce dernier ne voyant néanmoins se dérouler que sa première partie. Pour la première fois depuis longtemps, la victoire de Toho n’est pas du tout assurée et Kojiro est toujours privé de match, ce qui offre pas mal de suspense à cette partie. Ensuite, la rencontre de Nankatsu et Furano commence de manière plutôt intéressante, et là encore rien n’est gagné d’avance pour personne. Oublié donc - pour le moment en tout cas - les extravagances du tome 18. Les seules remontrances à faire cette fois sont plutôt d’ordre graphique avec notamment une faute de raccord de l’auteur (tous les joueurs de Furano ont un bandeau sur la tête, qui est oublié dans certaines cases), un effacement de texte japonais dans le dessin réalisé de manière pas très propre sur la toute première planche, et un moirage du tramage quasi-omniprésent et qui donne un aspect cheap à l’ouvrage, d’autant plus que la qualité de l’image (qui pixélise parfois sur certaines lignes) et de l’encrage ou du papier ne sont pas des plus convaincants. Pour le reste, les graphismes sont comme toujours ultra-dynamiques et nous emportent avec eux dans l’action. Rendez-vous dans le prochain volet pour le début du match de finale.