L'histoire :
Dans un petit village, les victimes se multiplient jour après jour. Le maire annonce à ses habitants avoir fait appel à l'organisation des Claymores, des tueuses mi-humaines mi-démones. C'est ainsi qu'arrive l'une d'entre elles, une jeune femme très fine portant une épée démesurée. Elle prévient le maire que si sa mission échoue, il ne lui devrait rien ; si elle réussit, il devra remettre l'argent à un homme tout de noir vêtu. Raki, un jeune villageois, va suivre la Claymore et lui poser tout un tas de questions, sans pour autant obtenir de réponses. En rentrant chez lui, Raki a la désagréable surprise de voir que son frère est en train de dévorer quelqu'un. Il est en fait un démon et s'apprête à se jeter sur lui. La Claymore débarque et le combat tourne rapidement à l'avantage de la jeune femme. Le démon saisit alors Raki et s'en sert de bouclier mais cela ne sert à rien car la Claymore finit par achever son ennemi, sans pour autant blesser Raki. Sa mission achevée, elle part mais, n'aillant plus de famille, le jeune garçon décide de la suivre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le cultissime Berserk (chez Glénat), véritable référence du genre heroic fantasy, voici la dernière série en vogue dans l'archipel nippon : Claymore. Plutôt que de nous mettre en personnage principal un guerrier surpuissant aux muscles saillants, Norihiko Yagi a préféré choisir une jeune femme à la limite de l’anoréxie et aux yeux argentés. Le monde est infesté de démons dévorant la population et le seul espoir est une organisation composée de guerrières mi-humaines mi-démones. Claire est l'une d'elles, une Claymore, et, à chacun de ses passages, les démons trépassent. Si l'histoire est assez classique dans l'ensemble, le tout manque cruellement de souffle, le rythme est léthargique et l'on a l'impression que le sommeil peut survenir à tout moment ! Les dessins ne sont pas là non plus pour remonter le niveau puisqu'ils sont parfois ignobles : les yeux des personnages sont trèèès écartés, les poses sont souvent les mêmes (la décapitation des démons). Ce premier tome rate le coche, dommage...