L'histoire :
Depuis que Thérèse a rencontré Claire, elle s'est attachée, mais sa vie de Claymore n'est pas adaptée à elle. Elle décide donc, après avoir tué un démon, de la confier à des villageois. La petite fille a beau pleurer, rien n'y fait : Thérèse part. Sur sa route, la guerrière voit une bande de brigands se ruer vers le village afin de le saccager. La Claymore retourne alors très vite de là où elle vient mais, à son arrivée, c'est une véritable marée de cadavres qu'elle trouve devant elle. Les brigands ont en fait attendu que la ville soit allégée des démons qui l’infestaient. Claire est aux mains d'un d'entre eux qui lui annonce qu'il va la faire particulièrement souffrir. Thérèse prend cette fois-ci la décision d'exterminer ces voyous à qui elle avait pourtant laissé une chance. Le seul problème est que tuer un humain est formellement interdit dans le code des Claymores. Mais, cette fois-ci, les brigands ont dépassé les bornes et vont subir les foudres de Thérèse, même si elle doit pour cela se faire traquer par ses anciennes partenaires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le tome 3, cette série de fantasy nous refait le coup du flash-back à la Berserk (chez Glénat), voire même à la Priest (chez SeeBD). On découvre la jeunesse de Claire, comment elle est devenue une Claymore et surtout sa rencontre avec Thérèse. Le récit en devient plus intéressant, le mangaka faisant le parallèle entre le parcours de Thérèse et de Claire avec celui, quelques années plus tard, de Claire et de Raki. Dès le début de ce tome, Norihiko Yagi montre une grande intensité dans ses rebondissements. L'attaque du village par les brigands est un véritable tournant pour Thérèse, qui va alors enfreindre les règles de l'organisation et être condamnée à mort par ses pairs. Les dessins sont de nouveau plus stables, moins irréguliers, les visages sont plus réussis même si l'on a parfois du mal à distinguer les Claymores entre elles. Heureusement, il nous reste leurs coupes de cheveux ! Le mangaka donne de la consistance à son récit et va probablement réussir à nous captiver, malgré un trait peu soigné, par une véritable qualité de narration.