L'histoire :
Maki, Shota, Miura et Yugo aperçoivent enfin le Tokyo Dome qui est devenu le centre de réfugiés n°5. Aujourd’hui, le lieu est surnommé Togo. Le groupe a un peu d’appréhension mais pense pouvoir se permettre d’être optimiste puisqu’il est en possession du vaccin. Ils sont accueillis par un groupe de militaires, plus ou moins mutilés, qui sont très méfiants de prime abord. Ceux-ci ne sont pas certains que la valise contienne réellement le vaccin et ils font passer des examens médicaux au groupe. Vient alors le directeur de Togo qui semble en savoir beaucoup sur Maki. Il est venu chercher la jeune femme et l’emmène avec lui en promettant de prendre soin de ses compagnons. Hélas, ceux-ci découvrent une toute autre réalité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas parce que Maki et ses compagnons de route arrivent au Tokyo Dome qu’ils sont tirés d’affaire et que le monde va être sauvé. A la place, ils découvrent un nouvel environnement où les injustices et la violence règnent : ceux d’en haut jouissent du pouvoir et d’une vie luxueuse, les autres tentent de survivre malgré la faim, la soif et le labeur. En clair, des riches pourris d’un côté, un gigantesque bidonville de l’autre (qui ne sera pas sans rappeler les débuts de Gunnm ou même d’Akira) : forcément, la révolution gronde, chacun cherche un moyen de mettre fin à cela et quelques terribles révélations surgissent, le tout avec le virus qui traîne dans les bas-fonds. On a certes déjà lu des mangas comme cela mais la sauce zombie apporte un contexte plus intéressant qui démarque le titre des autres. Tsukasa Saimura a bien ficelé son univers et, jusqu’à la fin, prend soin de ne rien laisser de côté, même si la fin ouverte nous donne l’espoir d’une suite. Quant aux dessins, le trait de Kôzô Takahashi donne vie à des personnages toujours aussi réalistes, des décors très détaillés et pas mal de dynamisme. Voilà donc un final qui ne manque pas de mordant !