L'histoire de la série :
Le déluge décrit dans l’ancien testament n’est pas forcément la réalité des faits. En effet, si le monde fut détruit il y a 7000 ans, cela est dû aux pouvoirs d’un cristal divin, qui permit de battre le comte millénaire, un démon apocalyptique aux traits loufoques, et ses sbires. Ces pouvoirs sont appelés « innocence » et ses utilisateurs, des exorcistes. Allen Walker est l’un d’eux, il rencontrera son futur maître, Mana, qui lui apprendra à utiliser la malédiction qu’il a subie à la mort de son père adoptif en véritable force anti-akuma. Ceux-ci sont des êtres propageant le malheur parmi l’entourage des personnes venant de décéder. Allen, pour parfaire sa formation d’exorciste, doit maintenant se rendre en Angleterre pour obtenir son accréditation.
L'histoire :
Allen et Kanda sont envoyés dans la ville de Matera, au sud de l’Italie, afin d’affronter d’étranges phénomènes survenus depuis peu de temps. La légende veut que cette ville soit déserte depuis plusieurs siècles, et que son habitant soit un fantôme aux allures de marionnette. Arrivés en ville, nos deux exorcistes retrouvent les cadavres de plusieurs de leurs traqueurs. Cachés dans les catacombes de la ville, deux personnes, un homme dont le visage est recouvert d’une capuche, répondant au nom de Gzor, et une petite fille du nom de Lala, se terrent afin de ne pas être découverts par un akuma plus puissant que les autres, de niveau 2. Le serviteur du comte millénaire trouve enfin sa cible en voyant les deux réfugiés mais, au moment d’abattre son bras sur l’un d’entre eux, Allen pare le coup et un long combat s’engage. Kanda, quant à lui, s’occupe des vagues d’akumas de niveau 1 à l’extérieur. Le combat semblant terminé, l’ennemi à terre, Allen relâche la pression, mais c’est en fait l’akuma qui a mieux jugé son adversaire puisqu’il le prend à revers, son cadavre n’étant que manipulation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome prometteur, D.Gray-Man nous propose une aventure couvrant tout le volume. A la lecture des premières pages, on ne peut que trouver des points de similitudes avec d’autres séries cultes du shônen, Full Metal Alchemist en tête. En effet, les aventures de nos différents héros montrent souvent une émotion exacerbée en ce qui concerne le passé de ses personnages, en faisant des êtres beaucoup plus profonds et torturés que l’habituel Sangoku ! Ce second tome fait montre d’une qualité correcte même s’il fait preuve d’un certain classicisme le rendant moins immersif que son prédécesseur. Malgré tout, le mangaka réussit à surprendre avec un dénouement particulièrement surprenant, que l’on pourrait presque juger poétique. Les dessins sont une nouvelle fois bien réalisés, et le design des personnages est généralement réussi : Gzor est terrifiant de laideur, et Lala est jolie comme un cœur. Par contre, les regrets concernent plutôt Kanda, éternel faux méchant de l’univers des mangas (ex. : Végéta de DBZ (Glénat), Sasuke de Naruto (Kana)), qui est bien trop classique. Après un début intrigant et fort prometteur, D.Gray-Man ralentit et change un peu la donne entrevue précédemment. L’ennui n’en est pas pour autant présent, et nous laisse à penser que la suite sera meilleure encore ! Wait & see !