L'histoire de la série :
Dans une région appelée Kanto, le désert est omniprésent partout où le regard porte. L’eau y est une denrée rare et onéreuse. Kanta Mizuno est un jeune garçon dont la profession est mercenaire. Il est connu sous le nom de Sunabo-Zu et sa légende est grande dans le milieu. Compensant sa petite taille par un matériel pointu et performant, il n’a au final qu’un seul point faible, les femmes à fortes poitrines ! Equipé d’un casque et d’un masque anti-chaleur, il possède également un treuil à propulsion et des vêtements en aramide (tissu résistant), et bien évidemment un arsenal d’armes impressionnant !
L'histoire :
Tandis que le convoi est pris par les mercenaires, Sunabo-Zu et Kosuna préparent un nouveau plan. Ils ont placé au milieu de la route un camion sous lequel le célèbre mercenaire est couché. Il tire alors sur les pneus mais cherche surtout à tirer sur quelque chose de précis. Avec l’aide des frères Kawaguchi, il a fait poser une bombe afin de pallier à toute éventualité et force est de dire qu’il a bien fait. Une balle touche enfin la bombe et fait renverser le camion, qui continue à glisser vers Sunabo-Zu et son élève : tous les deux prennent alors leurs jambes à leur cou. Le contenu se répand partout et les passagers qui reprennent connaissance pataugent donc dans les déjections. Les otages profitent alors de la situation pour reprendre les armes. Amagumo s’écarte quant à lui et se dirige vers Natsuko. Il arrive juste derrière elle et, au moment de la frapper, celle-ci se défend et se fait même aider par l’un de ses frères. Commençant à se faire encercler, Amagumo lance alors des fumigènes et s’enfuit.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de la série, Sunabo-Zu s’engage sur des missions assez courtes mais, dans le tome précédent, la donne a changé et l’on avait suivi tout du long une mission des plus périlleuses. Le regret est que le rythme se dispersait quelque peu et que certains moments étaient ennuyeux. Cette mission se termine assez rapidement dans ce nouveau volet, et la suite est constituée d’histoires assez courtes. C’est ainsi que l’on découvre de nouveaux personnages amenés à jouer un rôle important pour la suite comme le policier Doronuma, mais aussi de nouvelles légendes comme celles d’un peuple cannibale. L’humour est toujours aussi présent et Sunabo-Zu en est responsable en grande majorité, son attitude perverse fonctionnant à merveille. Les dessins sont toujours aussi soignés, le travail sur les armes rappelle celui de Kenichi Sonoda, et les fiches à la fin du tome raviront les fans d’armement. En retrouvant un ton et un rythme proche des débuts, Desert Punk évite de s’enliser dans une redite, voire une surenchère, inutile et fastidieuse. Un bon tome.
