L'histoire de la série :
Dans une région appelée Kanto, le désert est omniprésent partout où le regard porte. L’eau y est une denrée rare et onéreuse. Kanta Mizuno est un jeune garçon dont la profession est mercenaire. Il est connu sous le nom de Sunabo-Zu et sa légende est grande dans le milieu. Compensant sa petite taille par un matériel pointu et performant, il n’a au final qu’un seul point faible, les femmes à fortes poitrines ! Equipé d’un casque et d’un masque anti-chaleur, il possède également un treuil à propulsion et des vêtements en aramide (tissu résistant), et bien évidemment un arsenal d’armes impressionnant !
L'histoire :
En revenant d'une mission, Sunabo-Zu et son apprenti se font alpaguer par une Junko étrangement heureuse de les voir. La jeune femme leur demande de l'aide : elle est traquée par un individu armé qui souhaite l'épouser ! Dans la seconde qui suit, le mercenaire prend une balle en pleine tête, heureusement sans gravité puisqu'il portait son casque désormais rendu inutilisable suite à l’impact. Ils s'enfuient alors dans une grotte, attendant que les détecteurs laissés dans leur course émettent un signal suite au passage de leur ennemi. Un son se fait entendre et aussitôt Sunabo-Zu imagine un nouveau plan. Il laisse son casque près de l'ouverture de la grotte pour attirer leur ennemi et, lorsque celui-ci s’en approche quelques instants après, une explosion a lieu, mais celle-ci ne le blesse pas gravement puisqu'il y avait très peu de poudre à disposition ! La nuit arrivant, Junko leur raconte qui est leur poursuivant et surtout pourquoi il lui en veut terriblement.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série a le mérite d’arriver à nous divertir à chaque tome, certes avec plus ou moins de réussite. Si, auparavant, chaque tome était constitué d’historiettes s’étalant chacune sur un chapitre à une exception près, nous avons à nouveau la possibilité de voir évoluer Sunabo-Zu durant tout un volume. L’humour tient toujours une place importante : le mercenaire du Kato accepte la mission d’aider Junko pour l’empêcher de se marier avec l’ennemi et faire d’elle sa femme ! En plus de cet aspect décalé, tout est fait pour que les séquences d’action s’enchaînent assez rapidement même si cela est parfois tiré par les cheveux. Les dessins du mangaka sont réussis : son trait et son encrage ne sont pas trop appuyés, le travail sur les combinaisons est visible et les notes de fin de tome montrent à quel point chaque élément est important, que ce soit une armure, un casque ou bien des armes. Plus régulier que les précédents volets, ce nouveau tome de Desert Punk n’innove pas grand-chose mais a le mérite d’être fort divertissant !