L'histoire de la série :
Dans une région appelée Kanto, le désert est omniprésent partout où le regard porte. L’eau y est une denrée rare et onéreuse. Kanta Mizuno est un jeune garçon dont la profession est mercenaire. Il est connu sous le nom de Sunabo-Zu et sa légende est grande dans le milieu. Compensant sa petite taille par un matériel pointu et performant, il n’a au final qu’un seul point faible, les femmes à fortes poitrines ! Equipé d’un casque et d’un masque anti-chaleur, il possède également un treuil à propulsion et des vêtements en aramide (tissu résistant), et bien évidemment un arsenal d’armes impressionnant !
L'histoire :
Après avoir récupéré la marchandise et mis hors d’état de nuire le voleur, Sunabo-zu et Koizumi retournent en direction du point d’eau 30. En chemin, ils s’arrêtent dans un abri pour se reposer et voient arriver deux autres voyageurs. Il s’avère qu’il s’agit de connaissances de Kanta : l’un de ses anciens maître, Gendô Koidemizu, et son fils, Mitsuru. Malgré leur métier de mercenaires, le jeune garçon a un caractère très peureux et Sunabo-zu se fait d’ailleurs un plaisir de le charrier. Chacun des groupes repart ensuite dans sa direction et, quelques jours après être arrivé au point d’eau numéro 30, Sunabo-zu apprend que Koidemizu et son fils ont disparu et que le syndicat des mercenaires a lancé un appel au secours pour eux auprès de tous les membres dans le secteur. Sunabo-zu et Koizumi reprennent alors la piste de Koidemizu et découvrent bientôt Mitsuru camouflé dans un trou. Ce dernier est épuisé et leur apprend qu’il se trouve dans sa cachette depuis 3 jours, date à laquelle lui et son père ont été attaqués par des bandits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant directement suite au tome précédent, l’histoire nous replonge immédiatement dans l’action et, en dehors d’une discussion fort intrigante qui présage quelques changements pour la suite de la série, ce sera le cas tout le long des présents chapitres, pour notre plus grand plaisir dans les deux cas. Les graphismes sont assez réalistes, notamment en ce qui concerne les visages qui, lorsqu’ils sont dessinés de très près, ressemblent carrément à des portraits. Comme toujours, le style est fortement encré, presque sans aucun tramage, et rappelle d’ailleurs parfois le travail de Katsuhiro Otomo. Cela sied parfaitement aux contrastes prononcés que l’auteur met en permanence en scène vu que l’action se déroule dans un désert. Pour le reste, le découpage reste très classique mais les plans utilisés sont généralement intéressants dans les phases d’action. On soulignera tout de même que le niveau est inégal et qu’on passe ainsi parfois de décors presque nus à d’autres extrêmement détaillés. L’histoire précédemment entamée continue tout le long de ce volume et la fin amène un adversaire de taille pour Sunabo-zu. On attend donc la suite avec impatience.