L'histoire :
Krilin et Son Gohan assistent impuissants à la scène qui se déroule devant leurs yeux : Freezer et ses sbires tuent un par un les nameks d’un petit village jusqu’à ce que le doyen se décide à révéler l’emplacement de la dragon ball qu’il protège. Mais lorsque Freezer n’hésite pas à tuer l’un des deux enfants présents et que Dodoria s’apprête à tuer le dernier, Gohan et ne tient plus et étale le guerrier par surprise, avant d’être rejoint par Krilin qui lui assène un second coup. Puis, tous deux emportent l’enfant namek avant de s’enfuir, sachant très bien qu’ils n’auront aucune chance de survivre sinon. Dodoria les rattrape rapidement, mais Krilin arrive à l’éblouir avec la technique du Taiyoken, et les trois fuyards en profitent pour se cacher. Peu enclin à perdre plus de temps, Dodoria décide alors d’atomiser tous le secteur. Heureusement, Krilin et Gohan réagissent à temps et profitent du chaos pour s’envoler et se placer au-dessus de leur ennemi. Ne voyant plus que poussière à ses pieds, Dodoria pense avoir éliminé les fuyards et repart donc en direction de Freezer. Soudain, il est attaqué par Végéta, qui attendait justement qu’un des membres du groupe s’éloigne afin de pouvoir le combattre en un contre un. Dodoria croit qu’il va facilement pouvoir se défaire du saiyan, mais la nouvelle puissance de ce dernier va complétement changer la donne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tandis que Goku est toujours en train de faire le voyage tout en s’entraînant à bord du vaisseau qui l’emmène vers Namek, la situation devient de plus en plus critique pour Krilin et Gohan déjà sur place. Ces deux derniers se font en effet repérer par l’équipe de Freezer, mais il y a aussi Végéta qui commence à faire des siennes. Celui-ci se bat certes contre Dodoria et Zabon, les deux gardes rapprochés de Freezer, mais il cherche également les dragon balls pour son compte et décime donc lui aussi les nameks ! Avec ces combats et beaucoup de tension, le tome se montre évidemment très prenant, mais il faut dire que même les passages plus calmes amènent leur lot de révélations qui gardent le lecteur attentif. Ainsi, on entend pour la première fois parler des super saiyans, on en découvre un peu plus sur les origines de Piccolo et sur les nameks, mais on assiste également à des montées en puissance inattendues. Le mangaka continue par ailleurs de s’améliorer visiblement à chaque chapitre et nous offre des planches très fournies en décors et en détails, où l’absence de tramage ne se fait pas sentir (les quelques effets d’ombrage sont réalisés à la main !), où les combats se montrent de plus en plus variés et où la mise en scène fait mouche, sans compter le découpage et les plans très bien choisis. Avec un trait qui reste pourtant fondamentalement simple, Akira Toriyama nous montre ainsi qu’il est possible de faire de très bonnes choses. Bref, comme toujours, cette série prouve qu’elle n’est pas un shônen mythique pour rien et qu’elle mérite toute l’attention qu’on lui porte.