L'histoire :
Face à Ginyu, Goku vient de développer sa puissance et son adversaire n’en croit pas ses yeux lorsqu’il voit le chiffre grimper sur son scooter jusqu’à attendre 180 000. Lui-même n’étant qu’à 120 000, Ginyu comprend qu’il ne pourra pas battre Goku et lui demande s’il est un légendaire super saiyan. Végéta en a déjà parlé, mais Goku ne sait pas de quoi il s’agit. Il annonce à Ginyu qu’il veut bien l’épargner s’il renonce au combat, mais le soldat de Freezer, après s’être automutilé, utilise alors une technique étonnante qui échange leur deux corps ! Ginyu repart ensuite en direction du vaisseau de Freezer et Goku qui est coincé dans le corps de Ginyu très sérieusement blessé, ne peut que le suivre à petite vitesse. Grâce au radar, Krilin et Gohan viennent quant à eux d’arriver au vaisseau. Ils trouvent sans difficulté les boules cachées dans le sol et tentent d’invoquer Shenron, mais rien ne se produit car la formule n’est pas la même que sur Terre. Soudain, ils ressentent deux auras en approche et se cachent, mais se montrent finalement lorsqu’ils voient que l’un des deux arrivants est Goku, sans se douter un instant qu’il s’agit en réalité de Ginyu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fini les longueurs dans ces chapitres où l’action règne en maître. On a en effet droit cette fois à de nombreux combats, et même Freezer entre dans la danse. Pendant ce temps, les avancées se font également petit à petit, notamment avec les dragon balls qui sont réunies, des vœux qui sont prononcés, l’arrivée d’un nouveau protagoniste et les blessures mortelles affligées à d’autres... Le programme est intense donc et, avec quelques rebondissements originaux pour accompagner, la lecture reste prenante de bout en bout alors même que Goku n’est pas si présent que cela et que ce sont surtout les autres protagonistes qui sont au cœur de l’action. Graphiquement, l’auteur aussi est en forme : que ce soient les combats comme les décors de la planète Namek ou encore les plans particuliers dus aux fait que les personnages volent, tout est travaillé et le style clair du mangaka est des plus lisibles. D’ailleurs, il n’y a presque aucun tramage mais cela ne gêne en rien. Par contre, on sent que l’auteur a encore du mal sur une ou deux perspectives, mais rien de vraiment choquant. Tandis que les planches progressent à chaque chapitre, l’histoire passe quant à elle petit à petit en mode 100% combat, et le tome suivant promet de nous servir encore plus largement de ce point de vue. La saga Freezer arrive ainsi bientôt à son point culminant qu’on attend aussi impatiemment qu’on redoute la surenchère des montées en puissance qui pourrait s’y produire. Rendez-vous au prochain volet pour le verdict.