L'histoire :
Piccolo rejoint Gohan, Krilin et Végéta qui font face à Freezer. Depuis que Piccolo s’est entraîné avec Kaïo, celui-ci a fait des progrès impressionnants : contrairement aux pronostics de Végéta, Piccolo semble faire jeu égal dans son premier échange de coups avec le monstre. Pourtant, au deuxième échange, Freezer sourit avant de dominer complétement Piccolo ! En fait, celui-ci ne se battait pas à fond jusqu’ici. Mais Piccolo a lui aussi plus d’un tour dans son sac et il retire alors ses vêtements d’entraînement lestés. Freezer n’a pas l’air impressionné, et il lui annonce qu’il n’est même pas arrivé à sa transformation la plus puissante : il lui en reste encore deux ! En quelques secondes, c’est ainsi une fois de plus un nouveau corps qui se dresse devant les autres. Même avec sa tenue légère, Piccolo se fait alors méthodiquement démolir par Freezer. Voyant cela, Végéta demande à Krilin de le blesser mortellement : les saiyans deviennent plus fort à chaque fois qu’ils frôlent la mort, et Dendé pourra le soigner juste après, ce qui devrait lui donner le niveau suffisant pour tenir tête au monstre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Stéréotype de la course à la puissance présente dans la plupart des shônen de combat, ce volume 21 est un condensé d’affrontements, de transformations multiples et de montées en force pour un bon nombre de protagonistes. Tout d’abord, Piccolo revient plus fort que jamais après son entraînement auprès de Kaïo, mais Freezer en a encore sous la pédale et se paie même le luxe de se transformer une nouvelle fois histoire d’avoir encore plus de marge, chaque métamorphose le rendant évidemment plus puissant. C’est ensuite au tour de Végéta de faire un aller-retour express aux frontières de la mort (et donc d’augmenter sa force) grâce au pouvoir de soin de Dendé mais, là encore, c’est insuffisant et Freezer va le battre à plates coutures, non sans avoir auparavant réalisé une énième transformation - l’ultime cette fois ! Mais c’est alors au tour de Goku de faire son grand retour, lui aussi après avoir échappé de près au trépas et donc en ayant fait le bond de puissance associé... Alors certes, on ne s’ennuie pas, et certes, à l’époque de la sortie initiale de l’œuvre, on n’avait pas encore vu et revu ce schéma d’escalade des milliers de fois. Néanmoins, on sent dans ces pages que l’auteur semble vouloir gagner du temps et créer toujours plus de cliffhangers faciles et on se demande où cela va bien pouvoir s’arrêter... Le vrai problème est surtout que tout cela est fait sans subtilité et en version accélérée, il n’y a qu’à voir la presque-mort-soins-express-plus-montée-de-niveau-gratuite de Végéta pour s’en convaincre : en une minute, le saiyan multiplie sa puissance de manière phénoménale, à se demander pourquoi ils n’ont pas pensé à le faire plusieurs fois de suite dès le départ ! Cela mis à part, on se laisse tout de même volontiers entraîner dans le récit qui nous propose des combats variés et qui ne tirent heureusement pas en longueur. Outre les transformations un peu grotesques de Freezer avant qu’il n’atteigne sa forme finale, les graphismes sont comme toujours de plus en plus inspirés. Les attaques varient de plus en plus et le mangaka nous offre même des planches très notables dans la dernière partie où Goku intervient. Un volet peu inspiré donc mais malgré tout efficace, et on espère par contre que la suite saura nous passionner sans avoir recourt à ces subterfuge répétitifs.
