L'histoire :
Le soir après les cours, Sora et Momoharu s’entraînent seuls dans le gymnase. Le premier essaye d’aider le second à marquer des paniers mais ses conseils ne sont pas vraiment utiles, ce qui énerve passablement son camarade. Au bout d’un moment, ils sont rejoints par Madoka qui les observe et leur annonce que leur lycée a reçu une proposition de match amical de la part du lycée Maru. Etant donné qu’il s’agit d’un lycée pour garçons et qu’ils se sont battus avec une partie des racailles de cet établissement, ce sont donc Momoharu et sa bande qui sont visés par le défi et il n’est pas question de refuser. Le lendemain, Sora est donc deux fois plus motivé pour demander aux autres membres de l’équipe de venir s’entraîner mais ces derniers ne sont pas faciles à convaincre : l’un d’eux rétorque finalement à Sora qu’ils feront ce qu’il veut s’il joue en slip devant tout le monde. A l’heure de l’entraînement, Sora se présente alors sur le terrain, mais il est entièrement nu... Même si les autres acceptent ensuite de venir, il va falloir leur apprendre à jouer au basket sans se battre et cela n’est vraiment pas évident...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout au long de ce volume, Sora se démène comme un fou pour le club. Dans le premier tiers, le jeune homme va d’abord essayer d’aider Momoharu à s’améliorer et va convaincre les autres racailles de venir s’entraîner. Bien qu’assez prévisible dans son déroulement, ce passage-là est plaisant car il possède beaucoup d’humour et ne se prend que moyennement au sérieux. En fait, on s’amuse surtout de voir Sora se faire malmener (le ton reste drôle car il ne s’agit pas de brimades) mais il y a un petit côté sérieux lorsqu’on découvre la situation de la mère du jeune homme. Dans les deux autres tiers, Sora donne tout ce qu’il a dans le match contre l’équipe du lycée Maru : son équipe n’étant pas du tout prête et les adversaires étant aussi grands qu’expérimentés, la partie s’annonce bien mal. Pourtant, la combativité des personnages permet de rendre le match plein de suspense car on a envie de croire en Sora malgré tous les handicaps. Là, le basket prend enfin la première place dans l’histoire et on est embarqué de plein fouet dans le match qui possède un rythme très élevé. Il n’est pas vraiment utile d’avoir des connaissances poussées des règles pour apprécier le déroulement de l’affrontement et les personnages communiquent sans peine leurs pensées et leur énergie. Quant aux dessins, ceux-ci sont à la croisée de Tsutomu Takahashi (Bakuon Retto) et Hisae Iwaoka (La cité Saturne), mélangeant un trait réaliste à un petit côté rondouillard. En tous cas, les personnages sont charismatiques, les décors sont détaillés et l’ensemble est assez soigné. Ce deuxième volume parque donc un panier supplémentaire et on attend avec impatience de voir la suite du match.
