L'histoire :
Les capacités physiques de Cisse lui ont permis dès son plus jeune âge de plonger dans les profondeurs extrêmes de l’océan. Repéré par un ancien champion du monde, Claude, il se lance dans une carrière professionnelle d’apnéiste. L’entraînement est intensif et son mécène lui fait subir de nombreux tests médicaux. Son médecin Haruka découvre que celui-ci a une utilisation importante de sa rate. Le défi pour Cisse est d’importance puisqu’un nouveau champion, Petit, domine la discipline depuis peu et explose tous les records. Le jeune plongeur découvre au fur et à mesure de ses entraînements, une nouvelle sensation qu’il n’avait encore jamais pris en compte : la peur des fonds. Afin de lui faire passer cette phobie, Claude l’emmène dans un monastère bouddhiste, pour qu’il découvre le zen. La première étape consiste à se concentrer sur le tout qui nous entoure (végétaux, animaux, vents…). Cela s’avère une gageure difficile pour Cisse, qui réussit malgré tout. La seconde étape consiste à effectuer un cercle avec un pinceau de calligraphie, ce qui, à nouveau s’avère compliqué. Etonnement, Cisse réussit toutes les épreuves et découvre que le zen lui permet de mieux respirer et d’économiser ses mouvements. Ce qui tombe plutôt bien, puisque Petit lui lance un défi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Glaucos arrive à son 3e tome avec une charnière bien difficile à négocier. En effet, celui-ci a pour vocation de nous amener vers l’ultime défi de Cisse face à un Petit rempli d’arrogance. On assiste à la montée en puissance d’un athlète qui, à force d’abnégations, se mue en véritable plongeur de très haut niveau. On assiste dans ce volume à la morale qui fait que tous les efforts sont récompensés et qu’un sport s’entrevoit d’une manière physique mais aussi psychologique. C’est d’ailleurs sur cet aspect qu’Akio Tanaka a véritablement misé dans cet épisode. Il nous montre un Cisse en paix avec lui-même et prêt à défier son rival, ce qui contrebalance avec les doutes entrevus dans le second tome. Le dessin reste une nouvelle fois de grande qualité et les longs passages méditatifs vont de pair avec le scénario. Ce dernier n’est certes pas le plus original au monde, mais il n’en est pas moins très prenant. Glaucos continue donc sur sa lancée, certes un peu moins enlevé que précédemment, mais dans la lignée de la série…