L'histoire :
Cisse s’entraîne depuis plusieurs mois quand il se voit proposé par Petit, le champion de tous les records, de l’affronter dans une compétition officielle. Son entraîneur, Claude, ne voit pas d’un très bon œil ce duel qu’il juge prématuré. La société Erebos organise tout et mise sur cette confrontation pour faire un maximum de publicité autour de l’événement. Le concours commence et les deux athlètes descendent rejoindre leur destin. Petit prend une légère avance et Cisse ne veut pas lâcher. Arrivé à une certaine distance, les deux plongeurs commencent à amorcer leur remontée, mais Cisse a trop forcé et se voit subir de légers troubles qui le contraignent à abandonner. Petit, quant à lui, vient d’homologuer un nouveau record à 115m. Malheureusement, quelques jours passent quand l’état de santé du nouveau recordman se dégrade suite à la rupture de plusieurs vaisseaux capillaires. La société Erebos ne souhaite pas pour autant arrêter là et décide de faire signer un énorme contrat à Cisse, sans que celui-ci ne put demander conseil à Claude et Haruka. Ses deux amis vont mettre plusieurs mois avant de revoir Cisse, qui, à son retour, n’est plus vraiment le même…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Glaucos en est arrivé à son quatrième et dernier tome. Il est l’œuvre d’Akio Tanaka, le dessinateur de Coq de combat (chez Delcourt). Ce volume est bien évidemment riche en rebondissements et en émotions. Lors des précédents tomes, l’auteur nous proposait une aventure où un jeune garçon pouvait vaincre les records les uns après les autres en se surpassant. Cette fois-ci, il nous montre que la plongée est un sport dangereux où tout record est une avancée sur le drame guettant chaque athlète. Ainsi, le drame arrivant à Petit est marquant, car on sent réellement une impression d’oppression dans la chambre du grand blessé. L’histoire fait également allusion au Grand bleu à un moment, ce qui est un hommage salutaire de l’auteur tant l’influence de ce film se fait sentir dans la conclusion. Les dessins d’Akio Tanaka sont toujours aussi bons et le look de Cisse à la fin du tome ressemble à s’y m’éprendre à celui de Ryo (dans son autre série). Le domaine de la plongée fascine tout au long de cette série, qui allie une réflexion assez poussée sur les risques de cette discipline et la volonté de victoire de ses protagonistes. La conclusion tient ses promesses, malgré de petites facilités qui ne ternissent en rien l’œuvre de Tanaka. Une lecture fortement avisée et la confirmation d’un talent.