L'histoire :
Tandis que Viral est sous le choc d’avoir appris la mort de Kamina, Simon a quant à lui décidé de mettre un terme au combat. Dans un accès de colère et de tristesse en repensant à Kamina, il lance la technique du Giga Drill Break contre Cytomandra qui se voit alors vaincu. A bord de Daï Gurren, les humains profitent de ce retournement de situation pour asséner un second coup dur à l’ennemi à l’aide des canons de l’appareil. L’impact contre les lignes ennemies est destructeur et, tandis qu’Adiney succombe à son tour, le reste des hommes-animaux s’enfuit. Plus tard, après avoir été emporté très loin par le raz de marée causé par l’explosion, Viral se réveille, seul survivant de la riposte humaine... Quant aux humains, l’onde de choc de l’explosion les a fait dériver jusqu’à la mer. L’occasion de prendre un peu de bon temps en profitant des joies de la plage en attendant que les mécaniciens aient terminé de retaper Daï Gurren que les combats ont bien abimé. Mais déjà, le dernier des quatre dieux du ciel, Guame, prépare un plan pour piéger les humains d’une manière plus subtile que ses prédécesseurs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la conclusion de l’affrontement contre le troisième des quatre dieux du ciel des hommes-animaux, l’équipage des humains s’offre quelques « vacances » à la plage un peu décalées le temps de quelques pages avant que, déjà, un nouvel affrontement ne commence, cette fois contre le dernier des quatre dieux. Là encore, on en verra la fin dans ce volume, et l’histoire avance donc à grands pas, ce qui est appréciable. Qui plus est, pour les fans de la série animée dont est tiré ce manga, une partie entière est ce coup-ci inédite, de quoi sortir de l’ordinaire. L’aspect parodique des séries shônen nekketsu est toujours au cœur du titre mais avec toujours le même problème : on a beau le savoir, cela passe assez mal et on encore l’impression de lire un titre qui aurait simplement oublié d’être original et qui prendrait tout à la légère. Là-dessus, la version papier n’est vraiment pas à la hauteur de la version animée. Graphiquement, même si les phases d’action ne sont toujours pas assez claires, on est néanmoins cette fois moins perdu que d’habitude. Par contre, côté fan-service, on est assez bien servi avec le passage à la plage qui n’est vraiment là que pour cela. Globalement, quelques planches ressortent un peu du lot mais la plupart propose une mise en scène et un découpage qui oscille entre le classique et l’ennuyeux. Un opus moyen au final, ce qui est déjà mieux que la plupart des autres tomes de la série. A réserver aux fans tout de même.