L'histoire :
Nia vient trouver Simon et lui annonce qu’elle a décidé de travailler elle aussi pour se rendre utile. Mais la jeune fille ne sait pas vraiment quoi faire... C’est à ce moment qu’arrive Yoko. Cette dernière est venue pour obliger Simon à manger : il est le seul à savoir piloter Lagann et il ne doit pas sauter des repas sous prétexte qu’il n’a pas faim car l’ennemi pourrait surgir à tout moment. Du coup, cela donne l’idée à Nia d’aller s’occuper en cuisine... Le soir venu, les Daïgurren se font la réflexion que les hommes-animaux n’ont pas attaqué alors qu’ils se trouvent maintenant très proches de leur capitale Teppelin, et c’est alors que l’alerte radar s’active : un cuirassé aérien ennemi est en approche. A sa tête se trouve Viral qui a été récemment briefé par le roi Spirale lui-même sur les secrets de la création des hommes-animaux. Simon monte immédiatement à bord de Lagann pour lui faire face mais Rossiu est malade et ne peut pas piloter Gurren. Voyant cela, Buta s’en va voler le soutien-gorge de Yoko pour l’attirer dans le poste de pilotage de Gurren...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les volumes se suivent et se ressemblent. Cette fois, on a donc droit à l’affrontement des Daïgurren contre (de nouveau) Viral, puis contre le dernier des quatre dieux (qui s’était fait latter dans le volume précédent mais qui est de retour), suite à quoi Simon affronte carrément le roi Spirale lui-même. Le déroulement global est sans surprise, le scénario toujours aussi peu travaillé, et il y a toujours ce second degré qui ne passe pas. Les combats sont aussi mal mis en scène que d’habitude et sont donc plutôt illisibles. Au moins, on peut dire que l’histoire avance vite cette fois encore, c’est déjà ça. L’autre bon point vient du fan-service qui nous offre la démesurée poitrine dénudée de Yoko le temps d’une pleine page, de quoi se consoler du reste. En dehors des phases d’action qui rendent très mal et qu’on a beaucoup de mal à comprendre, les planches sont d’un niveau correct malgré une mise en scène stéréotypée shônen à fond. Elles sont bien remplies et pleines d’effets ou de tramage. Par contre, mauvais point pour l’édition, ce dernier est moiré la plupart du temps et on voit donc apparaître des lignes d’impression, ce qui est très décevant en regard du prix de l’ouvrage. Vu que la fin de cet opus amène la conclusion des affrontements des humains contre les hommes-animaux, on se demande bien de quoi pourront bien parler les prochains chapitres. Il y a fort à parier que ce ne sera rien de bien meilleur que ce qu’on a pu voir jusqu’ici.