L'histoire :
Tous les élèves de la section Kuge se sont réunis dans le gymnase du lycée où Chihaya doit leur annoncer les résultats des examens des trois derniers jours. Sans faire durer le suspense, le jeune homme explique que tous ont réussi dans toutes les matières et que la section Kuge ne va pas être dissoute. Tous les élèves, maîtres et honey, sautent de joie mais le bonheur ne dure pas longtemps. En effet, le père de Chihaya intervient : son fils a substitué des copies pour fausser les résultats. En réalité, neuf élèves ont échoué lors des examens, ce qui veut dire que le système des honey doit être aboli. Tous sont abattus et Chihaya, qui refuse de céder face à son père, déclare qu’il sera toujours le honey de Nayuta. Sa cousine se joint à lui dans le mouvement de rébellion mais cela ne fait qu’augmenter les problèmes puisque le père de Chihaya veut les envoyer à l’étranger pour qu’ils revoient leur jugement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume, on remarquera que l’histoire principale n’occupe qu’un tout petit peu plus de la moitié des planches. Dans un premier temps, elle termine l’épisode « sauvons la section Kuge » dans lequel les élèves se battent pour conserver le mode maître/esclave. Puis, Yuzuru va devoir affronter un ultime obstacle à son amour : convaincre les parents de Kai qu’elle est digne de leur fils. Dans les deux cas, les personnages ont des comportements improbables et ce n’est pas maintenant qu’ils vont commencer à se montrer attachants. Le dénouement final est quant à lui ultra-convenu mais on s’étonnera surtout de voir que Kai pense à l’éventualité de mettre un préservatif alors que cela fait déjà 6 ans qu’il a des rapports avec Yuzuru : cela montre que les personnages sont idiots et inconscients et cela est à peu près tout. Quant aux deux histoires bonus, celles-ci ne présentent pas d’intérêt, entre l’histoire d’amour d’une demoiselle qui se fait - oh surprise - doigter de force par un garçon de son âge dont elle tombe amoureuse et une autre, au graphisme qui ne laissent aucun doute quant à l’ancienneté de la nouvelle, et dans laquelle une demoiselle est amoureuse de son professeur particulier. Ce huitième volume est donc à la hauteur de ses prédécesseurs : sans intérêt.