L'histoire :
En réalisant que son frère va vraiment participer à un tournoi d’arts martiaux, la sœur de Kaze est très contrariée : depuis que leurs parents sont morts, la demoiselle a en effet l’impression qu’il en fait beaucoup trop. En fait, les dernières paroles de leur paternel avant de mourir furent « si j’avais été plus fort… » et, depuis ce jour, sans vraiment en comprendre le sens, le garçon n’a eu de cesse de vouloir devenir l’homme le plus fort qui n’ait jamais existé. C’est ainsi que Kaze participe au premier championnat d’étudiants lutteurs, non sans « se la péter grave ». Son attitude en énerve d’ailleurs plus d’un, à commencer par son adversaire, le dénommé Shoichi. Celui-ci est bien déterminé à gagner pour rabattre le caquet de Kaze mais, loin d’être effrayé, ce dernier se montre de plus en plus provocant. Lorsque que le combat entre les deux jeunes gens commence enfin, Shoichi est surpris par la vitesse de son adversaire. Finalement, c’est Kaze qui remporte la victoire et, après cela, il va se reposer sous un arbre. Un peu plus tard, lorsqu’il se réveille, Shoichi se tient face à lui : ce dernier à un air étrange et ses paroles le sont encore plus. Il déclare s’appeler Kyôshirô Kaze et que le jeune homme est en réalité sa réincarnation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Xenon et Flag fighters, on retrouve Masaomi Kanzaki pour un nouveau shônen qui se déroule cette fois-ci dans le Japon féodal. Il faut bien admettre que l’histoire du jeune homme qui se retrouve propulsé dans une époque lointaine, ce n’est pas ce qu’on a fait de plus original. Pourtant, l’auteur a su trouver des idées qui sortent un peu de l’ordinaire et on prend plaisir à suivre les péripéties de Kaze. Rythmée et relativement intéressante, l’intrigue se montre fort sympathique et riche en action. Par ailleurs, les graphismes souffrent d’un côté assez vieillot mais cela n’empêche qu’ils sont très corrects : le dynamisme est de mise pour le découpage et la mise en scène, les personnages sont charismatiques et expressifs, le tramage est soigné et il y a même une pointe de fan-service (même si la demoiselle n’est pas très mamelue, ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom de « petits-seins »)… Un shônen sympathique mais pas extraordinaire en somme.