L'histoire :
Il fait bien froid ce matin et Miyo a un peu de mal à se réchauffer. Elle se rend tout de même au travail, à la boutique. Ganji est déjà là. L'homme étant frileux, il s'est particulièrement couvert et cela lui donne une drôle d'allure. Loin de se soucier de son apparence, il assume d'être sensible au froid. Il confie par ailleurs une mission à Miyo. La demoiselle doit se rendre chez Tama qui a oublié des boutons à la boutique. En chemin, Miyo passe devant une grande maison à l'air isolé et s'étonne de voir le nom de Mme Oura inscrit à l'entrée. Une fois chez Tama, Miyo remet les boutons et peut profiter de pâtisseries traditionnelles tout à fait exquises. Les deux jeunes femmes en profitent alors pour discuter de Kei Oura qui n'a pas eu une vie facile...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le don de Miyo est très peu exploité ici et, au contraire, le scenario se veut très terre à terre. Les affaires sentimentales et commerciales sont au cœur du récit qui développe à la fois le passé mouvementé et insoupçonnable de certains et la description du commerce japonais à l'étranger. On découvre tout cela à travers le regard ingénu de Miyo et l'empathie fonctionne parfaitement : on s'émerveille en même temps que la demoiselle, on s'instruit au passage sur l’art et les traditions, et on s'émeut face à des révélations tragiques. Tout cela déborde de vie, de réalisme et d'exotisme, on s'y croirait. Les dessins participent évidemment à cette immersion et bénéficient d'un soin indéniable. Au final, ce deuxième volume ne peut que nous transporter !