L'histoire :
Georges a fait enlever et enfermer son père adoptif. Ce dernier considère Georges comme un démon et refuse de lui faire croire qu’il l’a aimé autrefois. Il ne cherche pas non plus à l’amadouer quand il apprend que Gédéon, son véritable enfant, est encore en vie... De son côté, Gédéon retrouve le roi et lui annonce qu’environ une soixantaine de châteaux a été victime de l’attaques de paysans. Louis XVI se demande bien pourquoi Gédéon reste encore auprès de lui alors que tous ses amis ont déjà fui. C’est alors qu’arrive Elizabeth. Celle-ci fait part au roi de son inquiétude quant à l’attitude de la reine qui se montre un peu trop familière avec le comte de Fersen...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela avait déjà commencé au volume précédent, mais c’est ici que la véritable révolution prend tout son sens et son importance. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les hommes ont beau s’être battus, ce sont les femmes qui renversent la situation et l’ordre établi. Véritablement féministe, le récit leur fait donc ici la part belle : peu importe le côté où elles se rangent, toutes les demoiselles exposent leur point de vue et contraignent ces messieurs à accepter les choses et à se remettre en question. Cela a alors des répercussions sur tout : la narration du manga qui inverse les rôles dominants / dominés, la situation des personnages et, surtout, celle du pays entier ! La révolution franchit un cap à tous les niveaux, Tarô Nogizaka exploitant parfaitement les ressorts scénaristiques pour redonner vie à notre Histoire et nous la faire voir sous un autre angle, le tout avec des dessins toujours magnifiques. Génial !