L'histoire :
Etonnamment, le vin proposé par Issei Tomine pour le mariage avec la ratatouille est un champagne. Sa description à la dégustation parle de la nostalgie d’un moment de l’enfance, d’enfants jouant dans un terrain vague rempli de fleurs sauvages. Les jurés valident son choix : le cru choisi n’a qu’une faible acidité et possède une rondeur et des arômes de légumes d’été, de pêche, d’acérola et de noisette qui s’accordent bien avec la préparation niçoise. Lorsque vient le tour de Shizuku, ce dernier propose un vin blanc. D’emblée, on lui rétorque que ce choix semble à la portée du premier venu, mais le jeune homme explique sa décision à la dégustation : des arômes d’Iris et de miel qui se marient parfaitement avec le plat se dégagent du cru sud-africain proposé. Celui-ci se compose d’ailleurs d’un assemblage de Pinot noir et de Chardonnay faisant en quelque sorte de lui un champagne sans bulles. Là encore, le choix proposé convainc les jurés. C’est donc celui des deux concurrents qui aura proposé la meilleure description qui remportera la manche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volet précédent proposait la fin de la quête de Shizuku des vins à proposer en mariage avec le repas du concours des officiers des Gouttes de Dieu devant décider lequel des fils de Kanzaki obtiendra les feuillets de son testament renfermant la description du cru ultime. Il est maintenant l’heure de l’affrontement, et on retrouve donc Shizuku et Issei devant leurs juges pour la dégustation des plats imposés avec les vins qu’ils ont ramenés. Au menu, la ratatouille en entrée, suivie d’un saumon meunière sauce au vin blanc, puis d’un rôti d’agneau de prés-salés, et enfin en dessert un gâteau au chocolat sur lit de crème brûlée. Les choix des vins proposés par les deux concurrents sont à chaque fois très différents, tout comme les descriptions qu’ils font de ces mariages lors des dégustations. Peut-être qu’on en attendait trop, ou qu’après tant et tant de volumes remplis de descriptions imagées, on commence à être un peu blasés, mais en tout cas celles proposées cette fois ne sont pas toujours si convaincantes ou si bien exprimées que cela, même si certaines sortent tout de même du lot. Les rebondissements suivent les ficelles habituelles de la série, aussi le suspense est ménagé à chaque plat où le verdict ne penche en faveur de l’un des protagonistes que lors du rendu de l’avis du tout dernier juré. Malgré tout, les deux derniers chapitres remontent un peu le niveau, notamment par l’introduction de souvenirs personnels des protagonistes. Les graphismes sont très soignés comme toujours, de ce côté-là rien à redire, même si le dessinateur semble en pilote automatique et ne dénote pas de ses habitudes. Un volume un peu en-dessous de nos attentes donc, mais qui reste tout de même intéressant. Le tome 10 devrait sacrer le gagnant de la dernière manche de ce duel, attendons de voir ça.