L'histoire :
Shizuku et Miyaki dînent au Bistro 9 et discutent avec Harashima de la situation au Terzio autour d’un plat de carpaccio de bar au citron et à l’huile d’olive accompagné d’un effervescent australien. Depuis que Shizuku a recomposé la carte des vins du Terzio et mis en place les pairings pour associer chaque plat à un vin, la situation s’est petit à petit améliorée. En deux semaines, le restaurant italien sort maintenant la tête de l’eau. Harashima est content pour son ami. Shizuku lui annonce alors que Yashiki avait deviné que c’était Harashima qui l’avait missionné, et qu’il aimerait beaucoup qu’il vienne maintenant manger dans son restaurant pour voir le résultat. Bien qu’ils se soient quittés fâchés, Harashima accepte. C’est ainsi qu’un soir, il vient dîner dans le restaurant de son ami. Yashiki est stressé. Il a créé des plats que Shizuku a marié avec des vins afin que la dégustation rappelle des souvenirs communs aux deux amis que ces derniers lui avaient racontés. Harashima y sera-t-il sensible et pardonnera-t-il à son ami ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, c’est en ne cherchant pas à se préparer à son prochain duel que Shizuku va trouver une piste pour l’aider dans ce dernier. Cette fois, c’est en aidant un restaurant italien créé par l’un des membres du Bistro 9 sans rien attendre en retour que Shizuku va non seulement gagner en expérience et en réputation, mais surtout découvrir que son ami Harashima qui l’a amené sur cette affaire connait du beau monde dans la communauté chinoise de Tokyo. Une fois la première moitié du volume terminée, on passe donc dans le vif du sujet en commençant à s’intéresser cette fois à la nourriture chinoise et aux vins avec laquelle on peut la marier. Si la partie sur le restaurant italien est très classique et ne présentait aucun suspense depuis le départ tout en restant intéressante, ce qu’on entame ensuite avec la cuisine chinoise est beaucoup plus prenant, car on connait moins ses subtilités en Europe, et encore moins lorsqu’il s’agit d’y associer des vins. On en est encore qu’au prémices, mais on apprécie déjà. Des graphismes comme toujours irréprochables et réalistes terminent de compléter le tableau. Un volet très sympathique, et on a hâte de lire la suite pour en découvrir plus sur la gastronomie chinoise.