L'histoire :
Franco et Antonio ne sont se sont pas vraiment parlé avant que le marathon ne commence. Le second a seulement demandé au premier de le regarder courir, mais Franco ne pense pas qu’Antonio pourra arriver jusqu’au bout du parcours en fauteuil roulant. La course commence et les participants s’élancent. Soudain, Shizuku voit passer un concurrent et, sans réfléchir, il s’élance à son tour dans la mêlée : il s’agit d’Isseï ! Shizuku le rattrape mais ses chaussures de ville finissent par le faire chuter et Isseï le distance à nouveau. Refusant d’abandonner pour autant, Shizuku retire alors ses chaussures et continue de courir en chaussettes. Cela lui rappelle le marathon du Médoc mais, au fur et à mesure de la course, avec ses pieds qui lui font mal, Shizuku commence à se demander pourquoi il court... De son côté, Isseï se remémore un coureur de dégustation à l’aveugle d’il y a quelques années. A l’époque, il s’était retrouvé en finale en face de Christopher Watkins, et avait perdu car il n’avait jamais bu le vin proposé. Mais le pire dans cette humiliation, c’est que Watkins ne l’ait pas reconnu il y a quelques semaines lors de la lecture du testament...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le tome précédent, le début de cette partie concernant le vin italien qui serait le 9ème apôtre était comme bien souvent assez grossière dans ses rebondissements, mais la suite dans ce volume 30 se montre beaucoup plus convaincante. En dehors de l’histoire du coureur handicapé et de son ancien coach, c’est surtout la course d’Isseï et de Shizuku (qui décide au dernier moment de courir lui aussi le marathon) qui recèle quelques surprises et on commence enfin à comprendre ce qui a poussé Isseï à vouloir expérimenter par lui-même les difficultés de la course. Cela se confirme d’ailleurs dans la seconde partie de cet opus où Shizuku, puis Christopher Watkins et enfin Isseï donnent chacun leur tour leur description du vin qu’ils ont apporté à la confrontation du 9ème apôtre. On a alors droit à trois descriptions bien différentes et, là aussi, l’auteur nous a réservé quelques surprises. On regrettera l’absence de l’habituel préambule signé d’une personnalité du monde du vin, mais la quinzaine de pages bonus de fin sont par contre toujours de la partie. Si le volet précédent s’était montré un peu moyen par rapport à d’habitude, celui-ci revient donc au niveau en nous proposant des chapitres plus intéressants.