L'histoire :
Au restaurant d’Hawaii, les vins de remplacement qu’a choisis Isseï font sensation tandis qu’il explique aux convives pourquoi ces vins s’accordent particulièrement bien aux mets proposés tout en représentant parfaitement la symbolique que devait revêtir ce repas, à mi-chemin entre la culture hawaïenne et japonaise. Après cela et une discussion sur le but qu’Ieseï cherche à atteindre, Elsa accepte finalement de le laisser descendre en apnée le lendemain. Mais une fois dans l’eau, Isseï va aller au-delà des limites fixées par la jeune femme... En France, Shizuku rencontre Emmanuel Rouget, le successeur d’Henri Jayer qu’on appelait « le dieu de la Bourgogne ». L’homme semble taciturne et peu loquace, mais lorsque Shizuku goutte ses crus et commence à décrire ce qu’il ressent, le producteur décroche enfin un sourire. Il décide alors de lui faire gouter son premier cru de Vosne-Romanée, le Cros Parantoux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré les exacts même travers scénaristiques que d’habitude dans la série (« comme par hasard », Shizuku rencontre les bonnes personnes au bon moment, et souvent qui recherchent le même vin que lui par exemple), ce 33ème volet de la saga se montre tout à fait prenant. D’un côté, Isseï continue dans ses délires de dépassement de lui-même en frôlant la mort, lui permettant on ne sait trop comment de trouver les réponses à ses questions sur les vins et la natures des apôtres. De l’autre, Shizuku est en France et continue son périple et ses recherches pour trouver quel cru de Vosne-Romanée pourrait bien être le 10ème apôtre, accompagné de la styliste à la recherche du même vin que lui. Ces derniers vont faire plusieurs rencontres déterminantes et beaucoup de dégustations, s’approchant ainsi progressivement de ce qu’ils pensent être le fameux cru... Entre la fin de ces différentes parties et la première scène de l’affrontement pour la révélation de l’apôtre, ce volume est donc plutôt bien rempli, et comme toujours complété par de nombreuses pages bonus sur l’œnologie. Au final, on met facilement de côté les défauts et on reste absorbé par le déroulement du récit. Un bon cru, donc.