L'histoire :
Miyabi ne sait plus quoi faire. Même si le vin qu’elle a gouté pourrait être l’apôtre recherché par Shizuku, elle n’est pas sûre d’elle et, de plus, se demande si elle doit vraiment intervenir pour aider son ami. Elle a bien compris que dans cette quête, le processus par lequel les concurrents arrivent eux-mêmes à leur réponse a une grande importance. L’ambiance est au découragement, aussi Emilio propose-t-il d’aller dans un bar pour se changer les idées. Il emmène alors Miyabi et Kido dans un tout petit établissement où, à leur grande surprise, le barman parle japonais. Voyant Miyabi préoccupée, le barman lui demande ce qui ne va pas et la jeune femme lui raconte tout. Il lui propose alors de déguster un cru qui va lui faire voir les choses autrement. Miyabi ne le sait pas, mais ce barman n’est en réalité pas n’importe qui... De son côté, Shizuku a réussi l’épreuve imposée par la mère d’Isseï et a donc ramené un vin de remplacement pour la réception où le beau-père de Pedro est fournisseur. Seulement, une fois qu’ils sont arrivés sur les lieux, la coordinatrice des vins envoie quelqu’un prévenir qu’elle refuse de venir gouter le cru choisi : tant mieux s’il correspond à l’image de coucher de soleil demandé, et sinon l’échec du fournisseur et de Shizuku servira de divertissement. Shizuku n’aime pas du tout cette attitude et compte bien la remettre à sa place en prouvant qu’il a fait le bon choix. Seulement, au moment d’ouvrir les bouteilles, Shizukiu se rend compte que le vin est complétement fermé. Pour ne rien arranger, la coordinatrice des vins de la soirée n’est autre que Loulan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est sans surprise que ce nouvel opus continue dans la droite lignée de son prédécesseur en se montrant tout aussi passionnant, toujours au sujet des vins d’Espagne. Pour commencer, on découvre le mystère et l’homme qui se cachaient derrière Emilio, avant de revenir côté Shizuku pour la réception où il a dû trouver en urgence un vin correspondant à la thématique « coucher de Soleil », pile poil dans la même veine que le 11ème apôtre donc (un hasard pratique, comme toujours dans la série, mais passons...). C’est l’occasion de mettre en scène de longues descriptions illustrées comme on en voit souvent, mais plutôt du niveau de celles des duels pour les apôtres, ce qui ne tarde d’ailleurs pas non plus à arriver juste après puisqu’on voit la moitié du 11ème duel, justement. Un très bon volet comme à chaque fois, et que dire de plus, si ce n’est qu’arrêté en plein milieu de l’affrontement, on attend la suite avec impatience !