L'histoire :
Kasahara est contente car, pour la première fois à l’entraînement de tir, toutes ses balles atteignent la feuille. Néanmoins, l’enthousiasme est de courte durée car le lieutenant Dojo lui reproche de ne pas arriver à toucher la cible. Le lieutenant Tomaki lui conseille quant à lui de prendre exemple sur un bon tireur en parlant de Tezuka. Troublé par l’assistance, ce dernier va lui aussi rater son coup, ce qui est très surprenant. Un peu plus tard, Kasahara se plaint de Dojo à son amie et collègue Shibasaki. Peu intéressée par les sempiternelles lamentations de la demoiselle, Shibasaki lui fait part de ses inquiétudes à propos des livres « introuvables » : elle soupçonne son chef de violer l’article 31 de la loi sur les bibliothèques, c’est-à-dire de dissimuler du matériel littéraire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume fait avancer l’histoire en développant d’un côté les sentiments des personnages et, de l’autre, l’univers de la série. Tout d’abord, on assiste à un étonnant triangle amoureux formé par Kasahara, Tomaki et Tezuka : les deux hommes semblent intéressés par la demoiselle qui ne calcule rien et on est surpris par l’attitude de Tezuka qui s’est jusque là montré antipathique. Parallèlement à ces histoires de cœur, deux nouvelles affaires occupent nos bibliothécaires : une dissimulation d’œuvres littéraires, et la presse qui les accuse de vouloir protéger un assassin en ne dévoilant pas le contenu de ses lectures. Cela nous permet à la fois d’élargir la vue du métier des protagonistes et nous permet également d’en apprendre un peu plus sur le monde dans lequel ils évoluent. C’est d’ailleurs cela le plus intéressant, les passages sentimentaux étant plaisants mais pas très originaux. Quant aux graphismes, on remarquera surtout la mise en scène et le découpage qui font parfois preuve d’innovation. Le reste des dessins est somme toute assez classique mais la qualité générale est là, alliant un trait fin à un style soigné, et cela est largement suffisant. Ce deuxième volume confirme donc la bonne impression qu’avait faite son prédécesseur et on espère que cela va perdurer.